Alternative La nouvelle formation est décidée à occuper le terrain, laissé vacant par les partis démocrates, et ambitionne de rassembler les forces démocratiques et républicaines. L?échéance électorale, l?absence des partis de la vie politique du pays, la situation économique, la crise de Kabylie, ce sont là autant de questions qui ont été abordées hier lors d?une conférence de presse animée par le secrétaire général de l?Union pour la démocratie et la République (UDR), Amara Benyounès. Ce dernier s?est attardé sur les prochaines élections, dénonçant la bipolarité qui caractérise la course vers la présidentielle. Le secrétaire général de l?UDR, qui se présente comme une alternative avec le «net recul» des partis démocratiques et «le retour du parti unique», estime que «le véritable débat concernant cette échéance est totalement évacué de cette campagne prématurée qui est exclusivement centrée sur les hommes, en lieu et place de projets de société pour le pays», alors qu?il s?agit d?une «échéance capitale qui va déterminer pour longtemps le devenir de l?Algérie». Il juge «scandaleux» le fait que le FLN soit en même temps au pouvoir et dans l?opposition et que les citoyens n?aient d?autre alternative que de choisir entre deux candidats. «L?UDR va s?investir de toutes ses forces dans cette bataille», a-t-il déclaré, tout en indiquant que son parti n?a pas encore décidé s?il doit présenter un candidat ou soutenir une candidature. Evoquant «une panne» dans le dialogue en Kabylie, M. Benyounès estime que l?appel du pouvoir n?a pas trouvé écho en l?absence d?un consensus au sein du mouvement citoyen. Seule l?interwilayas peut trouver une solution. Il a affirmé qu?il faut reconnaître l?existence d?une «réelle avancée» avec la constitutionnalisation de la langue berbère, langue nationale, «mais elle reste toujours une sous-langue dans le pays».