Clarifications n A la fin de son discours d?ouverture de la cérémonie de création du Club de presse, Abdelaziz Belkhadem a improvisé un point de presse pour répondre aux questions d?actualité. Au sujet de l?hospitalisation du président de la République en France, le patron du FLN a exprimé sa colère envers les discours haineux de certains politiques français. «Si la médecine française est compétente, nous ne pouvons que féliciter le peuple français. Je rappelle seulement aux politiques français que la médecine n?est le monopole de personne, car elle est universelle. Sinon nous allons réclamer le monopole sur les règles de la médecine, car c?est Ibn Sina qui les a inventées.» A la question sur le traité d?amitié entre la France et l?Algérie, Abdelaziz Belkhadem a réitéré la position algérienne : «C?est un partenariat entre deux pays forts et souverains. Un partenariat que nous voulons sur la base du respect mutuel, d?une souveraineté affirmée et d?un partage des bénéfices», déplorant par là même que des responsables français ne puissent pas dépasser la contingence coloniale en nous rappelant les bienfaits de la médecine française. «Nous sommes fiers de nos médecins algériens dont beaucoup exercent dans les hôpitaux français», déclare-t-il. Pour les nostalgiques de l?Algérie française «au lieu d?avoir honte de leur passé colonial, ils s?enorgueillissent en faisant l?apologie du colonialisme qui ne peut être que condamné et condamnable par toutes les anciennes colonies», avant d?ajouter que «Ni Le Pen, ni Sarkozy, ni Douste-Blazy ne peuvent nous donner des leçons d?histoire. Nous avons supporté la France pendant 132 ans, et eux n?ont pas pu supporter notre Président pendant 48 heures !», ironise-t-il. M. Belkhadem a tenu à clarifier la position de son parti sur la révision constitutionnelle qui «ne vise pas particulièrement l?article relatif au nombre de mandats du président, mais plutôt à la définition de la nature du système (présidentiel, semi-présidentiel, parlementaire», déclare le patron du FLN.