Coups bas et tiraillements graves traversent l?APC d?Oran, après la menace de retrait de confiance au maire FLN, Djellouli Noureddine. La situation risque de devenir ingérable et pourrait même éclater à la figure de certains élus du MSP, fidèles au P/APC. Les élus du camp adverse du MRN, du RND et du FLN, forts du soutien des élus de l?APW, exigent à présent l?introduction d?une motion de retrait de confiance à l?actuel P/APC d?Oran, responsable, à leurs yeux, de «mauvaise gestion et de laxisme», apprend-on auprès de «dissidents» de l?Assemblée populaire communale de la ville d?Oran. Ces derniers, regroupés au sein d?un bloc réfractaire, ont tenu à exprimer leurs «colère et crainte» quant aux conséquences qui pourraient découler de la «mainmise du P/APC et de certains de ses collaborateurs immédiats sur les affaires de la ville», n?hésitant pas à pointer un doigt accusateur vers les «élus du MSP». Selon des élus réfractaires, des membres du MSP ont pratiqué un «véritable chantage» sur le groupe favorable au «changement» de Djellouli Noureddine. Dans ce contexte, les rencontres entre ce dernier et des représentants réfractaires, et ce, dans le but de parvenir à un accord pour son maintien à la tête de l?APC, ont toutes échoué.
