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Suspense
Le démon du passé (32e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 05 - 2006

Résumé de la 31e partie n Au restaurant, Pat rencontre une serveuse qui a connu Abigail Jennings dans son enfance. Elles entament une conversation.
«Abigail Jennings, hein ? Ab-by-gail Jennings, répéta la serveuse d'un air rêveur. Est-ce que vous allez mettre des gens d'Apple Junction dans l'émission ?
? Je ne sais pas encore, répondit franchement Pat. Connaissiez-vous bien le sénateur ?
? Pas vraiment bien. Nous étions dans la même classe à l'école. Mais Abby était toujours très secrète ; on ne savait jamais à quoi elle pensait. Habituellement, les filles se racontent leurs histoires, ont des amies de c?ur, font partie de bandes. Pas Abby. Je ne me souviens pas qu'elle ait eu une seule amie intime.
? Que pensaient d'elle les autres filles ?
? Eh bien, vous savez ce que c'est. Quand une fille est aussi jolie que l'était Abby, les autres mômes sont plutôt jalouses. Tout le monde avait l'impression qu'elle se trouvait trop bien pour nous, ce qui ne la rendait pas spécialement sympathique.»
Pat la contempla pensivement pendant un moment. « C'était aussi votre impression, madame... ?
? Stubbins. Ethel Stubbins. Je crois que oui, mais je la comprenais, dans un sens. Abby n'attendait qu'une seule chose : devenir adulte et partir d'ici. Le club des débats était la seule activité à laquelle elle participait à l'école. Elle ne s'habillait même pas comme nous. Alors qu'on se trimbalait en pull-over vague et en mocassins, elle portait un chemisier empesé et des talons hauts pour venir en classe. Sa mère était cuisinière chez les Saunders. Je pense que ça ennuyait beaucoup Abby.
? J'avais cru comprendre que sa mère était femme de charge.
? Cuisinière, répéta catégoriquement Ethel. Elles habitaient toutes les deux un petit appartement à côté de la cuisine. Ma mère allait faire le ménage chez les Saunders une fois par semaine. Je suis donc bien placée pour le savoir.»
La distinction était subtile : dire que sa mère avait été femme de charge au lieu de cuisinière, ce n'était pas tout à fait pareil. Pat ne voulut pas y attacher d'importance. Quoi de plus anodin de la part du sénateur Jennings que de vouloir relever d'un cran la condition sociale de sa mère ? Elle réfléchit. Prendre des notes ou utiliser un magnétophone avait parfois pour résultat immédiat de geler l'entretien. Elle tenta le coup.
«Ça vous ennuierait que je vous enregistre ?
? Pas du tout. Est-ce qu'il faut que je parle plus fort ?
? Non. C'est parfait ainsi.» Pat sortit son magnétophone et le posa sur la table entre elles deux. «Parlez d'Abigail telle que vous vous en souvenez, c'est tout. Vous dites que le fait d'avoir une mère cuisinière l'ennuyait ?» Elle s'imagina la réaction de Sam à cette question. Il la trouverait inutilement indiscrète. Ethel posa ses gros coudes sur la table. «Et comment ! Maman me racontait souvent qu'Abigail avait un sacré culot. Si quelqu'un passait dans la rue, elle remontait l'allée jusqu'au perron devant l'entrée, comme si elle habitait là, et ensuite, lorsque personne ne regardait, elle détalait vers l'arrière de la maison. Sa mère avait beau l'engueuler, rien n'y faisait.»
«Ethel, il est 9 heures.» (à suivre...)


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