Une firme pharmaceutique égyptienne s?installera bientôt en Algérie, a annoncé, hier, le ministre de la Santé, Amar Tou, au cours d'une visite de travail avec son homologue égyptien, Hatem El-Kabali, effectuée à la clinique privée «Amina» à La Chiffa (Blida). Le ministre précisera encore que la voie est ouverte aux investisseurs dans le créneau de la santé pour l?ouverture d?usines de médicaments et d'hôpitaux privés. C?est dans ce contexte, qu?aujourd?hui, dimanche, les Egyptiens discuteront des possibilités de partenariat avec l?Algérie. «Nous souhaitons qu?il y ait des conventions d?échange bénéfique entre les deux parties. Le créneau est ouvert et c?est à vous de suivre les règles de la concurrence», dira le ministre. Le ministre égyptien, quant à lui, a félicité l?Algérie pour les améliorations de son secteur de la santé par l?ouverture de nouveaux établissements de soins et de fabrication du médicament, en l?occurrence les laboratoires Saïdal. La délégation égyptienne ( structures de santé et firmes pharmaceutiques) s'assigne l?objectif d'attirer les malades algériens notamment ceux qui souffrent de maladies rénales et de les prendre en charge selon la représentante égyptienne du Conseil d?administration des hôpitaux privés. Par ailleurs, le propriétaire d?un centre international privé au Caire proposera ses services pour la prise en charge des maladies lourdes (tumeurs, cancers?) à des prix trois fois moins chers que ceux appliqués en Europe. Le malade «client» algérien, dans la concurrence, n?aura qu?à choisir sa structure de santé et son médicament !