Le ministère de l?Enseignement et de la Formation professionnels et l?Union générale des entrepreneurs algériens (Ugea) ont signé, hier, à l?Insfp de Kouba une convention-cadre. Cette convention consiste en le recrutement des stagiaires dans le secteur du bâtiment et des travaux publics dont le nombre, selon M. Khaldi, ministre de la Formation et de l?Enseignement professionnels, s?élève à plus de 40 000. L?accord signé avec l?Ugea est une preuve de l?intérêt qu?accordent les entreprises algériennes à la main-d??uvre qualifiée. «Dans notre pays, nous avons un problème de qualification de notre main-d??uvre», déclare M. Khaldi. Face aux exigences des entreprises en matière d?expérience professionnelle, compliquant la tâche aux jeunes stagiaires, le ministre a souhaité que soit bannie cette condition. Pour lui, les jeunes stagiaires dans le secteur du bâtiment sont capables de réaliser des merveilles. Aussi, la convention vise à faciliter aux entreprises le recrutement d?une main-d??uvre qualifiée et compétente. Pour sa part, Abdelmadjid Dennouni, président de l?Ugea, a axé son intervention sur l?importance de la convention qu?il vient de signer. Il l?a qualifiée d?historique dans un pays de 200 000 petites et moyennes entreprises, dont 90% ont un statut d?entreprises familiales. Pour le chef de l?Ugea, «si chacune de ces entreprises recrute 5 ouvriers, le secteur du bâtiment se renforcera avec 1 million d?emplois». Le chef de l?organisation patronale a appelé les jeunes à dépasser certains complexes qui font qu?un jeune en Algérie refuse de se former dans le secteur du bâtiment. «Un maçon dans certaines régions du pays perçoit 3 000 DA par jour», a déclaré le patron de l?Ugea et d?ajouter que l?Algérie enregistre un déficit en matière de main-d??uvre dans le secteur du bâtiment. Enfin, M. Dennouni a promis d?ouvrir les portes des entreprises aux jeunes stagiaires pour leur offrir de l?emploi. C?est l?objectif principal de la convention.