Pour rendre l'arbitrage plus performant dans un football qui va toujours plus vite, l'instance dirigeante a désormais validé le principe de trios arbitraux de même nationalité avec des hommes qui se connaissent bien et qui ont été triés sur le volet après plusieurs stages et de nombreux tests physiques. Si la Fifa reste opposée aux avancées technologiques – elle refuse le principe de l'assistance vidéo et n'a pas donné suite aux tests de ballon doté d'une puce électronique –, elle s'est donc donné les moyens de faire du Mondial allemand une réussite sur le plan du jeu en écartant les arbitres pas assez expérimentés ou ayant échoué aux tests physiques. Pas sûr néanmoins que cela suffise à écarter les polémiques qui font partie de l'histoire du Mondial, au même titre que les buts décisifs ou les arrêts légendaires. Elles sont quasiment inévitables, vu le nombre de caméras présentes autour des stades, et auxquelles, a priori, rien n'échappera. Les arbitres espèrent plus modestement avoir un peu plus de soutien que Moreno en 2002.