Résumé de la 12e partie n Omar fait des projets... Mais, en fait, la décision finale appartient à Malika qui a promis de défendre sa cause auprès de ses parents. Comme aux beaux jours, il l'attend devant le portail du lycée. Déjà, il pense au jour où elle ne sera pas là et qu'il passera devant ce lycée : il ne pourra pas supporter de le voir sans elle... La sonnerie retentit. Il recule pour ne pas se laisser submerger par le flot des élèves, mais aussi pour mieux voir Malika. Elle est d'ailleurs parmi les premiers élèves à sortir. Il va vers elle. — Tu es là depuis longtemps ? demande-t-elle. — Non, dit-il. — Tu as l'air agité ! Il hausse les épaules, mais la jeune fille a raison, il est, en effet, agité : mais ce n'est pas l'attente qui le rend ainsi, c'est la réponse qu'elle apporte à sa demande. Une réponse à laquelle il accroche tous ses espoirs ! — Allons au parc, dit-il Elle le suit docilement. Le jardin est à quelques mètres du lycée seulement, ils pourront y discuter tranquillement. Mais Omar n'attend pas d'être au jardin pour lui parler de ce qui le préoccupe. — Alors, dit-il, tu en as parlé avec ta mère ? Il ne lui dit pas de quoi, mais elle a compris. — Oui, dit-elle. — Et alors ? demande-t-il. — Elle était étonnée d'apprendre que j'avais un petit ami ! — Etonnée seulement ? — Oui, mais quand je lui ai parlé de mariage, elle a éclaté de rire ! Omar s'arrête, atterré. — Elle a éclaté de rire ! — Oui, elle a dit que ce n'était pas sérieux ! — Et qu'as-tu répondu, toi ? — Que veux-tu que je réponde ? Je l'ai laissée parler. — Tu l'as laissée parler ! Il ne pose plus de question. Ils entrent dans le jardin et s'enfoncent dans un petit bosquet. Il y a un banc couvert de feuilles mortes. Omar les balaie de la main et étend un mouchoir. — Tu peux t'asseoir ! Elle s'assied et il se met à côté d'elle. — Maintenant, dit-il, rapporte-moi dans le détail toute votre conversation... Je veux que tu me dises tout ! — Je te dirai tout, dit docilement la jeune fille. Il la regarde. — As-tu su défendre comme il fallait notre cause ? — Oui, dit-elle. (à suivre...)