Résumé de la 5e partie n Rahima apprend les projets de ses beaux-parents de la marier à leur fils cadet, après la mort de son mari. Elle refuse. Comme on s'y attendait, les parents de la jeune femme sont venus les jours suivants pour discuter de l'avenir de leur fille. – Elle pourra rester ici, dit Slimane, nous nous occuperons d'elle et des enfants. Rien ne lui manquera, comme du vivant de son défunt mari. – Non, a répondu son père, elle est trop jeune pour rester veuve le restant de ses jours. – Avez-vous pensé aux enfants ? – Elle les prendra avec elle et les gardera jusqu'à ce qu'elle se remarie... – Et après ? – Après, nous les garderons ou alors vous les garderez si vous le souhaitez ! Ils pourront aller chez les uns et les autres ! La décision est prise : après la retraite légale de veuvage, ils viendront chercher leur fille. Slimane et Aldjia sont atterrés : ce qu'ils redoutaient, allait se produire. Les enfants ne connaîtront plus la stabilité, ils seront privés de l'affection de leur mère. Rahima est désespérée. – Plutôt mourir que me séparer de mes enfants ! Elle se retourne vers ses beaux-parents. – Aidez-moi, ne me laissez pas tomber ! – Hélas, disent Slimane et Aldjia en larmes, nous ne pouvons rien faire ! La solution est que tu épouses Omar ! Or, il ne veut pas, et même s'il le voulait, toi tu refuses ! Elle secoue la tête. – Il est comme mon frère ! – Et lui dit que tu es comme sa sœur ! – Il a raison, dit la jeune femme. – Alors, il faut accepter ce qui va t'arriver ! Omar, lui aussi, est désespéré que sa belle-sœur soit désespérée de quitter la maison. – Ses parents l'ont décidé ! – C'est à elle qu'appartient la décision de partir ou de rester ! – Tu sais bien que non... – Ne la laissez pas partir ! – Si tu veux qu'elle reste, tu sais ce qu'il faut faire. Il secoue la tête fortement. – C'est impossible.... – Oui, tu l'as déjà dit : elle est comme ta sœur, et elle, elle dit que tu es comme son frère ! – Elle a raison ! Je trahirai mon frère en l'épousant et elle son défunt mari ! Slimane et Aldjia soupirent. – Nous ne savons pas comment faire pour vous expliquer que ce mariage est tout à fait licite, et que pour l'intérêt des enfants et de la famille, vous avez le devoir de le contracter ! – C'est plus fort que moi, dit Omar, en larmes – C'est ce qu'elle dit aussi ! (à suivre...)