Echéance n La liste des écoles privées agréées sera rendue publique à la fin juin. Le ministre a fixé le dernier délai, pour se conformer au cahier des charges, au 5 juillet prochain. Sur les 139 dossiers d'établissements privés déposés au niveau du ministère, 98 ont déjà obtenu l'aval de poursuivre leurs activités. Il s'agit de «près de 16 000 élèves qui suivent leur cursus scolaire dans des écoles privées réparties sur 14 wilayas», a déclaré M. Benbouzid, qui a insisté sur «le respect pédagogique strict des programmes algériens» qui fait obligation de «l'enseignement dans la langue nationale à tous les niveaux». Considérée comme «un facteur de cohésion sociale», la langue arabe sera la langue prioritaire par rapport aux autres langues. Néanmoins le ministre a appelé les Algériens à «s'ouvrir sur les langues étrangères». L'Etat, par la voix de son ministre de l'Education nationale, assure les responsables des écoles privées, qui se soumettent à la loi, de son «plein soutien». Le département de Benbouzid est prêt à garantir à ces établissements «les moyens nécessaires pour accomplir leur devoir conformément aux lois de la République, que ce soit dans le cadre de la formation ou de l'acquisition du manuel scolaire». Il est strictement interdit aux établissements privés de passer un contrat avec le Centre français d'enseignement à distance (Cned) ; cela dit, «les élèves peuvent le faire à titre personnel». Une contribution financière de l'Etat est promise, par ailleurs, aux gestionnaires des écoles privées agréées. En cas de défaillance d'un établissement privé, une caution doit être payée par l'établissement, conformément aux dispositions du nouveau cahier des charges. Il s'agit des 42 établissements qui avaient été fermés le 26 février dernier, pour exercice «illégal» dans certaines wilayas. Rouvertes en avril, ces écoles ont bénéficié d'un délai exceptionnel qui expirera à la fin du mois. Dans quelques jours, la liste définitive sera arrêtée. Combien y figureront ?