Résumé de la 38e partie n Après un silence de douze ans, le «vampire» de Galkoviek frappe de nouveau, mais cette fois à Varsovie... Szartek, toujours chef de police de Lodz, est surpris, ce matin de septembre 1967, en lisant le journal, par un fait divers. Il s'agit d'un meurtre commis à Varsovie. La victime, une vieille femme de 87 ans, a été étranglée dans sa baignoire, après avoir été violée. Le plus surprenant n'est pas le meurtre, mais le modus operandi du meurtrier : il a ligoté sa victime et l'a étranglée avec du fil électrique ! L'article mentionne aussi que la vieille femme porte des traces de morsure au cou. «Des morsures ! s'exclame le policier. C'est lui !» Lui, c'est le vampire de Galkoviek. Il a cru comme tous les autres qu'il était mort, mais le voilà qui refait surface, agissant exactement comme il le faisait à Lodz, une décennie plus tôt. Szartek entre en contact avec ses collègues de Varsovie et leur transmet les informations en sa possession sur le vampire. A Varsovie, on ne croit pas beaucoup aux vampires, mais on ne peut nier que la victime ait été vidée de son sang... Le meurtrier est certainement un malade : s'il s'est mis à tuer, il va certainement recommencer. La police varsovienne est donc avertie. Et elle va déployer tous ses efforts pour mettre hors d'état de nuire ce tueur en série, qui hiberne pendant une douzaine d'années et qui, sans crier gare, «reprend du service». Mais c'est de façon fortuite que le vampire de Galkoviek va être arrêté et... par la propre fille de sa dernière victime. Celle-ci, en faisant la chambre d'un des locataires de sa mère, un certain Stanislas, éboueur de profession, trouve, jetée sur le sol, une veste. Elle la prend aussitôt pour l'accrocher à un portemanteau, quand elle touche quelque chose de dur dans une poche. Curieuse, elle plonge la main et retire une bobine de fil électrique. «Maman !», pense-t-elle aussitôt. Sa mère, en effet, a été ligotée, puis étranglée avec du fil électrique ! Elle fait le rapprochement et aussitôt entre en contact avec la police. Elle fait part de ses soupçons et les policiers, prenant au sérieux la jeune femme, font aussitôt venir l'éboueur. Il n'est pas content parce qu'on l'a tiré de son travail, et il ne comprend pas les questions que les policiers lui posent. «Le fil électrique ? Je l'utilise quand j'en ai besoin ! — Un éboueur peut-il avoir besoin de fil électrique ? — Tout le monde en a besoin ! — Un alibi pour le jour du meurtre de la vieille logeuse ? — Bien sûr que j'en ai un !» Il donne son alibi et des policiers vont aussitôt le vérifier. L'alibi est faux, Stanislas n'a aucun témoin pour écarter de lui l'accusation de meurtre. (à suivre...)