Résumé de la 40e partie n Un suspect sérieux est enfin arrêté... Il nie être le vampire de Galkoviek, mais de sérieuses présomptions pèsent sur lui. On fait chercher activement l'ancienne épouse de Stanislas et on la retrouve à Cracovie, où elle s'est installée avec ses deux enfants. Elle confirme ce que Stanislas a dit : elle l'a quitté deux années seulement après leur mariage. «Quelle est la raison de cette rupture ? demande l'enquêteur chargé d'interroger la jeune femme. — Je ne pouvais plus vivre avec lui ! — Il vous maltraitait ? — Non, mais c'était un homme brutal et surtout un obsédé...» Elle reconnaît que son ancien mari l'aimait et qu'il a dû souffrir de son départ, mais elle dit qu'elle ne pouvait pas faire autrement. «En deux ans seulement, dit-elle, il m'a fait deux enfants, combien j'en aurais eu si j'étais restée avec lui ?» A Varsovie, on procède à l'étude du dossier du suspect et on découvre que les crimes de Galkoviek ont commencé immédiatement après la séparation de Stanislas et de sa femme. Et si c'était ce départ qui avait poussé l'homme à tuer ? Une sorte de haine des femmes dont il voulait se venger... Comme le suspect n'avoue toujours pas, on procède à la fouille systématique de sa chambre. On ne trouve rien, mais en enlevant le plancher, on découvre un collier en or – on saura, plus tard, qu'il appartenait à sa dernière victime — et surtout un album de photos où sont réunies toutes les coupures de presse traitant du vampire de Galkoviek. Il n'y a plus de doute possible : le vampire, c'est cet éboueur ! Le lieutenant Szartek arrive de Galkoviek et entreprend d'interroger celui qu'il a traqué pendant de longs mois. Mais Stanislas nie tout en bloc. C'est alors qu'il lui ressort l'album de photos. C'est le choc pour le suspect. «Vous consigniez vos exploits dans cet album !» L'homme baisse la tête et passe aux aveux. Il va avouer en tout sept meurtres, six tentatives de meurtre et de nombreuses agressions sexuelles... «Vous tuiez vos victimes, dit le lieutenant, mais pourquoi buviez-vous leur sang ? — C'est chez moi un besoin», dit-il. Il se tait un moment, puis ajoute, comme tous les assassins coupables de vampirisme, comme lui : «Le sang, c'est la vie ! Et ça a un bon goût !» Pendant plusieurs semaines, il sera examiné et interrogé par une armée de médecins, de psychologues et de psychanalystes. Les explications de son comportement ne manqueront pas : une mère possessive qu'il craignait et haïssait, une épouse qu'il aimait qui l'a abandonné... La haine de la mère et de l'épouse s'est transformée en haine contre toutes les femmes... Mais la justice qui va le juger, va le condamner, en janvier 1969, à la peine capitale : l'homme, pensent les juges, était responsable et savait faire la distinction entre le bien et le mal... (à suivre...)