Résumé de la 37e partie n Le «vampire» se signale par de nouvelles agressions et de nouveaux meurtres. Plus personne ne croit que la police va lui mettre la main dessus. Mais après le meurtre de juillet 1955, le vampire ne va plus se manifester. L'année s'acheva sans qu'aucun meurtre et tentative de meurtre imputables au vampire, soient enregistrés. L'année 1956 passe également sans que rien soit signalé ; est-ce la fin du cauchemar pour la ville de Lodz et le parc de Galkoviek ? Le lieutenant de police de la ville impute l'arrêt des activités du vampire à... l'action de la police : «S'il n'agresse plus personne, c'est parce qu'il a peur de se faire prendre ! Les policiers sont partout et surveillent étroitement le parc. Pas moyen pour lui d'agir !» Belle façon de faire oublier l'incompétence de son institution ! La presse, elle, a d'autres explications : le vampire a pu quitter la région, il a pu aussi mourir, victime d'un accident, de la maladie qui le ronge, ou encore, s'est-il suicidé ! Quoi qu'il en soit, on n'entend plus parler de lui et c'est tant mieux. Après avoir nourri la chronique locale, le vampire est oublié... 1967. Douze années ont passé depuis le dernier crime du parc. Loin de Lodz, à Varsovie, la capitale de la Pologne, une jeune femme, Antonia Gazek, rentre chez elle. Elle habite avec sa mère, une vieille femme de 87 ans, une maison dans un quartier calme. Les deux femmes occupent un étage, tandis que le reste des pièces est loué à des particuliers. En rentrant, elle est étonnée de ne pas trouver sa mère au salon, en train de regarder la télévision. Elle l'appelle : «Maman !» Elle va à la salle à manger : elle n'y est pas non plus. Elle croit qu'elle est dans sa chambre, mais elle ne l'y trouve pas. C'est alors qu'elle se rend à la salle de bains. Elle entre et recule aussitôt, effrayée : sa mère est dans la baignoire, nue, les mains attachées derrière le dos, la bouche bâillonnée et apparemment sans vie. Quelques instants après, des policiers, accompagnés d'un médecin légiste, se rendent dans la maison. La victime, malgré son âge, a été violée. Son agresseur l'a ensuite étranglée avec du fil électrique. Il a utilisé le même fil pour lui ligoter les mains. En examinant le corps, le médecin découvre une plaie au niveau du cou. «C'est une morsure, explique-t-il aux policiers. — Une morsure ? — Oui, les traces de dents sur la peau sont visibles...» Mais ce n'est pas tout. «La victime, révèle le médecin, a été vidée de son sang !» Les policiers ne comprennent pas. Le médecin explique : «Alors même que la victime était vivante, son agresseur l'a mordue au cou et a sucé son sang... C'est seulement ensuite qu'il l'a tuée ! — Mais alors, dit un policier, nous avons affaire à un vampire !» Un vampire en 1967 ! (à suivre...)