Résumé de la 39e partie n La police polonaise arrête, enfin, un suspect qui pourrait être le vampire de Galkoviek. Il donne un alibi, pour le dernier meurtre, mais son alibi est faux ! En compulsant le dossier du vampire de Galkoviek, les policiers de Varsovie constatent qu'il correspond bien au portrait qui en a été tracé, à l'époque, d'après les témoignages des victimes qui lui avaient échappé : grand de taille, corpulent, les bras très longs, les mains plates et puissantes... «Vous êtes le vampire de Galkoviek ! lui lancent les policiers. — C'est faux, proteste-t-il. — Vous avez bien habité à Galkoviek ? — Oui, reconnaît-il. — Vous avez même habité à proximité du fameux parc ? — Et alors ? Ce n'est pas parce que j'ai habité à proximité du parc que je suis le meurtrier que vous cherchez !» Mais les policiers ne le lâchent pas. «A l'époque, des victimes ont échappé au meurtrier et elles l'ont décrit : grand, corpulent, les bras longs et les mains larges et plates ! — Des dizaines d'hommes de Galkoviek doivent correspondre à ce portrait... C'est un hasard si je ressemble à votre suspect !» L'homme, sentant qu'il marquait un point, s'enhardit : «J'ai toujours été un homme modèle, un bon mari et un bon père, travaillant pour faire vivre sa famille !» Les enquêteurs s'étonnent : «Vous êtes marié ? — Oui, dit-il. — Et comment se fait-il que vous viviez tout seul, dans une chambre, prise en location ?» Il baisse la tête. Les policiers insistent. «Vous ne vivez plus avec votre femme et vos enfants ? — Non, avoue l'homme. — Votre femme vous a quitté ? — Oui, dit-il encore. — Et pour quelle raison ? — Je ne sais pas ! dit-il. — Dites-nous où elle se trouve ! — Je ne sais pas», répond-il encore. Les policiers insistent : «Elle vous a quitté à Galkoviek ? — Oui ! — Quand ?» Il hésite, puis lâche : «Deux ans seulement après le mariage !» (à suivre...)