«Trop d'entraves et d'obstacles, voire d'obstructions et de blocages», a déploré le président qui s'exprimait à la réunion gouvernement-walis, ce matin, au Club-des-Pins. Il a également relevé la lourdeur des procédures bureaucratiques qui «découragent plus qu'elles n'incitent les jeunes à se lancer dans l'acte d'entreprendre». Affirmant que l'emploi des jeunes constitue la principale «priorité» de la stratégie nationale de développement, le chef de l'Etat, qui présidait au Club-des-Pins l'ouverture de la réunion gouvernement-walis, a déploré la lourdeur des procédures bureaucratiques qui «découragent plus qu'elles n'incitent les jeunes à se lancer dans l'acte d'entreprendre». «Trop d'entraves et d'obstacles, voire d'obstructions et de blocages, continuent de freiner les initiatives en matière de création d'activités et d'emplois», a-t-il relevé. Bouteflika a également insisté sur l'«urgence de concrétiser au plus vite le programme de réalisation de 100 locaux par commune, qui doit permettre aux jeunes (...) de démarrer une activité qu'ils pourront par la suite délocaliser, permettant ainsi à d'autres jeunes de bénéficier des mêmes chances de départ». «Les toutes premières priorités, que doit aborder notre action (...), doivent, avant tout, nous permettre de promouvoir les régions démunies (...) mais aussi et surtout accorder tout notre intérêt à l'emploi et à l'intégration de notre jeunesse dans le processus de production», a encore insisté M. Bouteflika rappelant que c'est dans cette optique que différents dispositifs de soutien à l'emploi ont été mis en place, «précisément pour permettre l'insertion du maximum de jeunes et de moins jeunes dans le monde du travail». «Nos ressources humaines constituent notre première réserve de croissance économique, et c'est pour cette raison qu'il faut absolument redonner toute sa place au travail et à la création d'entreprises», a insisté le chef de l'Etat, soulignant que «l'enjeu est très important». Il s'est réjoui, en outre, de «voir tous les acteurs concernés associés à l'administration locale pour que la réflexion engagée ne néglige aucun aspect du présent et de l'avenir de nos populations».