Résumé de la 3e partie n Le petit Hamid n'étant pas rentré, les gens de son village partent à sa recherche. Ils reviennent tard, dans la nuit. — Alors ? — On ne l'a pas retrouvé ! — Et pourtant, on a cherché partout... — On est même entré dans la forêt et on a lancé des appels... C'était très risqué mais on l'a fait... Zoubir et ses deux fils, Hakim et Mohamed, sont atterrés. Mohamed se tourne vers son père : — Nous allons reprendre les recherches, Hakim et moi ! — Oui, dit Hakim, nous allons entrer dans la forêt et fouiller plus profondément. Un villageois secoue la tête : — Ce n'est pas raisonnable, vous risquez de faire une mauvaise rencontre... Les chacals... Hakim répond sur un ton méprisant : — Nous n'avons pas peur des chacals ! — Je parle des chacals humains, dit l'homme qui se tourne vers les autres : vous voyez de quoi je veux parler ? Personne ne répond, mais tous ont compris ce qu'il voulait dire. Un autre prend la parole : — Je crois qu'il faut alerter les autorités ! — Le poste de gendarmerie est à deux kilomètres d'ici... — Il faut attendre demain matin... — Demain matin, dit Zoubir, il sera trop tard... si l'alerte est donnée maintenant, les gendarmes feront peut-être les recherches ! J'y vais ! — Je viens avec toi, dit Hakim. — Moi aussi, dit Mohamed. — Non, dit le père, retournez auprès de votre mère et de votre grand-mère... — Nous t'accompagnerons. Deux jeunes du village, armés de bâtons, approchent. — Allons-y, dit Zoubir. Tandis que les trois hommes partent, les gens se séparent, chacun rejoignant son domicile. Mohamed et Hakim, eux aussi, rentrent chez eux. Dès qu'elles les voient, Yamina et la grand-mère se précipitent. — Vous ne l'avez pas trouvé ! — Dites-nous qu'il est mort ou qu'il a été enlevé ! — On va alerter les gendarmes, dit Hakim, ils vont partir à sa recherche ! — Comment vont-ils le retrouver alors que tout un village ne l'a pas trouvé ? dit la grand-mère, sceptique. — Ils ont des moyens importants, explique Hakim, des véhicules, des faisceaux électriques puissants... Ce n'est pas comme nos torches... (à suivre...)