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Le tourisme «chez l'habitant»
Publié dans Info Soir le 13 - 07 - 2006

Portrait n Boualem, 43 ans, s'est spécialisé en guide local dans la Casbah d'Alger. Il exerce aussi au Musée des antiquités.
Il est archéologue, docteur d'Etat, et membre actif de l'association Culturelle patrimoine. Il est le responsable de la section tourisme et culture. Etudiant, il s'est lancé dans cette voie par vocation. Il est guide occasionnel. «Il y a deux ans, j'étais au chômage. C'est comme ça que j'ai découvert la Casbah d'Alger en même temps que les touristes, par le biais du bouche-à oreille et des agences ainsi que des recommandations de certaines institutions qui me confient des clients.
En tant que free-lance, j'organise des séjours individuels ou de groupes, sur proposition des agences de voyages ou de particuliers. Pour un groupe de 10, par exemple, mes honoraires sont de 5 000 DA. Pour un petit groupe, ils sont de 2 à 3 000 DA par visite».
«Les touristes s'intéressent à nos us et coutumes. Ils préfèrent entrer dans les maisons de la Casbah pour découvrir le quotidien de ces familles, surtout les pieds-noirs en mal du pays et nostalgiques», dit Boualem qui précise : «Mon rôle, en tant que guide, est d'effacer l'image de la Casbah malfamée, celle des voyous comme qualifiée par certains. Je me documente et je raconte l'histoire de ce quartier comme un conte pour adultes, parfois j'improvise, mais sans déformer la réalité. Lorsque je ne peux répondre à certaines questions, je n'hésite pas à demander l'aide des habitants».
Boualem est contacté par téléphone. Il organise ses itinéraires et des plans de visite pour rendre agréable la sortie. «J'invite les touristes à siroter un thé à la menthe dans le vieux café Tlemçani et déguster des pâtisseries bien de chez nous, ou encore une virée chez le vieux dinandier de la Casbah».
Ainsi, nous l'avons accompagné, avec un touriste étranger et un apprenti-guide, lors d'une visite dans les palais de la basse Casbah : le palais de Khedaouedj El-Amiya, le palais du çof (de la laine) et le palais de Mustapha-Pacha. Boualem développe actuellement une autre forme de tourisme : «le tourisme chez l'habitant».
Des touristes, contre une rémunération, séjournent dans des familles algériennes.
Ayant vécu cinq ans dans le Hoggar, Boualem a l'opportunité de devenir un guide national.
Toutefois, il estime qu'il a encore des choses à apprendre sur la Casbah. En moyenne, il fait 3 à 4 visites par mois, parfois plus. Il confie que la demande est plus forte en mars, avril et mai.
Son chiffre d'affaires mensuel se situe entre 15 000 et 18 000 DA net. Il active sans registre du commerce, ni carte de guide. Il initie d'autres jeunes guides et sa règle est d'annoncer les tarifs au téléphone avant les visites. Il fait ce métier pour «joindre les deux bouts». dit-il.
Rémunérations
l Un guide permanent touche en moyenne chez l'Onat entre 30 et 40 000 DA. Avec 250 DA par jour, seulement, de frais en plein Sahara. Le guide occasionnel est payé à la journée. Le guide free-lance touche environ 5 000 DA par visite.
Beaucoup d'anciens guides ont ouvert leurs agences de voyages. Deux anciens guides de l'Onat sont professeurs d'université au Canada, selon leur collègue encore en poste.


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