Révolution n Après une saison mouvementée et une descente en Super DII, le CS Constantine entame une nouvelle ère sous les ordres de Noureddine Saâdi, censé apporter un nouvel élan. Levé, hier, à quatre heures du matin, direction l'aéroport Houari-Boumediene pour ne pas rater le premier vol de la journée (à 6 heures) à destination de l'antique Cirta, Noureddine Saâdi a, cette fois, pris ses valises pour s'installer dans la durée chez les Sanafir pour une saison. Son adjoint, Boufenara, qui n'est pas étranger à la ville puisqu'il en est originaire, a déjà démarré les séances d'entraînement en attendant la venue du boss qui a débarqué avec son contrat en main, histoire de faciliter la tâche à ses nouveaux employeurs et élaguer tous les aspects administratifs, vu que le volet financier avait été déjà négocié et tranché au préalable lors du voyage du président Ghoualmi à Alger, avant de se consacrer pleinement au travail de terrain. L'ex-entraîneur du MC Alger devait animer une conférence de presse après avoir perçu la première tranche de son dû, mais comme cela ne s'est pas fait, la rencontre avec la presse a été reportée. Hier après-midi, Saâdi a fait une première apparition au stade au moment où Boufenara dirigeait une séance d'entraînement. Il n'est pas intervenu, mais il a échangé quelques mots avec des joueurs qu'il a déjà côtoyés, tels Fodili ou Benhassan, l'ancien défenseur du CA Batna. Le premier souci du nouveau coach aujourd'hui est de trouver une salle de sport pour mettre en application son programme de travail triquotidien qui sera partagé entre les exercices en forêt, les séances en salle et les efforts sur le terrain, en attendant le départ vers le complexe sportif international d'Aïn Draham en Tunisie pour le stage de préparation, prévu pour le début du mois prochain. En mettant le paquet sur Saâdi, l'équipe dirigeante du CSC ne vise, ni plus ni moins, que l'accession dans un championnat qui s'annonce explosif, long et passionnant compte tenu de la présence de plusieurs prétendants et de clubs ambitieux, pour la plupart d'anciens pensionnaires de la Nationale Une.