Jusqu'à l'heure, le secteur de la chimie a été le seul à manifester sa volonté d'augmenter le Salaire national minimum d'activité (Snma). Ceux de la mécanique et du tourisme, faute de rentabilité, ne peuvent pas suivre la cadence. Annoncée dans la foulée de l'augmentation des salaires de la Fonction publique, l'augmentation du Snmg par branches prend en compte les indices de performances de chaque secteur. «Aujourd'hui, dans le secteur de la chimie, nous sommes arrivés à une solution d'augmenter le Salaire national minimum d'activité (Snma). Au niveau du pétrole, une réunion est prévue aujourd'hui, mais il n'y a pas encore eu un accord car le partenaire économique a demandé un temps de réflexion et c'est pour régler des détails techniques», a fait savoir M. Badredine, chargé de l'économie à l'Ugta sur les ondes de la Chaîne III. En revanche, au secteur de la mécanique et à celui du tourisme, aux potentialités faibles, il est très peu probable que des augmentations voient le jour. «ça bute dans ces deux domaines au grand dam des travailleurs», s'est contenté de dire le SG de l'Ugta. Dans un autre registre, l'invité de la rédaction de la Chaîne III a regretté le fait que l'industrie du papier soit menacée de disparition avec les 1 200 employés de Gipec qui sont, aujourd'hui, sous le coup d'un licenciement en raison du risque imminent de la dissolution. «Les travailleurs de Gipec n'ont pas perçu leurs salaires depuis cinq mois et le payement des arriérés de salaires a été conditionné par l'administration par la dissolution», a fait savoir M Badredine. Le Gipec, ex-Sonic, se trouve, il est utile de le rappeler, face à un problème d'assainissement, le découvert bancaire étant évalué à des millions de dinars. Comme solutions, M Badredine préconise «d'accompagner l'entreprise pour sa mise à niveau, lui assurer un fonds spécifique pour importer les matières premières. Il y va de la survie de 1 200 familles et d'un secteur fort utile à l'économie nationale».