Résumé de la 1re partie n Un jeune homme, voyageant de nuit, est tombé en panne juste devant le pont de Sidi M'cid, à Constantine. Il s'est engagé sur le pont, dans l'espoir de rencontrer quelqu'un qui veuille bien l'aider, mais apparemment, il n'y a personne.Il marche depuis un moment quand il aperçoit, au loin, une forme blanche. «Une femme ? se dit-il, qu'est-ce qu'elle peut bien faire là, à cette heure ?» Il s'approche. C'est bien une femme. Elle est habillée de blanc et elle a laissé ses cheveux flotter librement sur ses épaules, des cheveux d'un beau blond que la torche de Tahar entoure d'une sorte de halo lumineux. La torche lui fait aussi découvrir un visage d'une merveilleuse beauté. La jeune femme est accoudée au pont et regarde dans le vide. Elle ne l'a pas entendu venir ! «Heu», dit-il. Comme tirée d'une longue rêverie, la jeune femme se retourne. Ses yeux d'un bleu profond rencontrent les siens. Il est aussitôt pris par un frissonnement. «Bonsoir», dit-il. Elle le regarde un moment avant de hocher la tête. «Bonsoir», dit-elle. Il veut lui demander ce qu'elle fait là, mais il n'ose pas tellement il est impressionné par sa beauté. «Je viens de loin, dit-il, ma voiture est en panne !» Elle le regarde toujours, sans répondre. «J'ai essayé de réparer, continue Tahar, mais je n'y suis pas parvenu. Alors, j'ai laissé la voiture et je suis parti...» Il s'approche de la femme. Il remarque que ses bras sont nus . «Tu dois avoir froid», dit-il. Il enlève sa veste. «Tiens, mets-la sur tes épaules !» Comme elle ne bouge pas, il fait quelques pas vers elle. Elle s'éloigne, effarouchée. «N'aie pas peur, dit-il, je ne te veux aucun mal.» Mais à chaque pas qu'il fait, elle s'éloigne. «Tu es d'ici ? demande-t-il. — Oui, dit-elle. — Tu habites dans les quartiers environnants ? — Oui, dit-elle encore. — Tu t'es peut-être égarée, dit-il. — Non, dit-elle, je fuis mon père ! — Ton père ? demande-t-il, étonné. — Oui. — Et pourquoi fuis-tu ton père ? — Parce qu'il veut me marier contre mon gré ! Mais peut-être que c'est lui qui t'envoie !» Elle fait un mouvement en arrière comme pour fuir. «Non, non, dit Tahar, ton père ne m'envoie pas, je veux t'aider !» A suivre