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Raï
Il est mieux valorisé ailleurs
Publié dans Info Soir le 09 - 08 - 2006

Succès n Le raï est devenu un phénomène mondial grâce à cheb Khaled et cheb Mami. Il s'internationalise et se multiplie, çà et là, au-delà de nos frontières.
Après deux éditions qui ont eu un écho formidable, Tabarka, ville côtière en Tunisie, s'apprête, cette année, à renouveler l'aventure, en organisant du 31 août au 2 septembre, la troisième édition du festival du raï, où trois jours durant les grands noms de la chanson raï cheba Kheïra, cheb Abdou, Casta Cali, Houari Benchenet… se produiront. Comme à Oran, les organisateurs tiennent, lors de cette édition, à rendre hommage à la mama du raï, cheikha Rimiti, monument du raï disparu à l'âge de 83 ans.
Après la Tunisie, c'est au tour du Maroc de s'intéresser au raï en organisant, en 2007, un festival d'une envergure artistique importante.
Figurent parmi les têtes d'affiche des noms comme Faudel, Bilal, Zahouania, Douzi, Réda Taliani, le groupe ONB… Autant de pointures qui rendront ces soirées «oujdiennes» inoubliables, ce qui encouragera les organisateurs à récidiver l'année prochaine.
Il est à souligner, par ailleurs, qu'un concours de musique raï se déroule depuis le 14 juillet jusqu'au 31 août. Les gagnants sont invités par les organisateurs du festival à se produire en ouverture et en clôture des «Nuits du raï d'Oujda».
Le raï s'internationalise, et des villes comme Tabarka ou Oujda, l'adoptent pour en faire, chacune sienne. Elles comptent investir autant d'efforts matériels qu'humains en vue d'assurer la réussite de l'événement. Chacune cherche à s'imposer dans la région – et dans toute la Méditerranée – comme étant un carrefour et une ville de rayonnement culturel. Chacune cherche à se hisser – au plan culturel – à des sphères plus élevées, alors que, chez nous, le raï peine à trouver un contexte propice à son épanouissement. L'envol reste balbutiant. Jusqu'à présent, Oran, au passé historique important et au contenu culturel et artistique riche et varié, n'a pas réussi à s'imposer comme telle, alors que de petites villes comme Tabarka et Oujda, œuvrent à devenir un lieu de rassemblement musical méditerranéen – et pourquoi pas international ?
Chaque année, ce sont les mêmes contraintes et les mêmes difficultés auxquelles le festival est confronté. Si ailleurs, il y a le souci de mieux faire pour mieux paraître et donc acquérir une notoriété internationale, chez nous, il y a bien l'indifférence et le «je-m'en-foutisme» qu'affichent, non pas les organisateurs, mais les instances concernées, à savoir les autorités locales et même la tutelle. Il y a absence de volonté pour faire du festival du raï – en faisant preuve de plus de professionnalisme quant à son organisation – un événement, outre local, national et méditerranéen . Oran peut produire un écho et faire de l'effet. Ce n'est qu'une question de volonté.


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