Le Conseil de sécurité lance un appel en faveur d'une cessation totale des hostilités fondée, en particulier, sur la cessation immédiate par le Hezbollah de toutes les attaques et la cessation immédiate par Israël de toutes les offensives militaires. Dès la cessation totale des hostilités, le Conseil demande au gouvernement libanais et à la Finul, de déployer leurs forces ensemble dans tout le Sud, et au gouvernement israélien, alors que ce déploiement commence, de retirer en parallèle toutes ses forces du Sud-Liban. Le Conseil de sécurité souligne qu'il importe que le gouvernement libanais étende son autorité à l'ensemble du territoire libanais, afin d'y exercer intégralement sa souveraineté, de sorte qu'aucune arme ne s'y trouve sans le consentement du gouvernement libanais et qu'aucune autorité ne s'y exerce autre que celle du gouvernement libanais. Le Conseil réaffirme son ferme appui en faveur du strict respect de la Ligne bleue. Il réaffirme également son ferme attachement, comme il l'a rappelé dans toutes ses résolutions précédentes sur la question, à l'intégrité territoriale, à la souveraineté et à l'indépendance politique du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues, comme prévu dans l'accord général d'armistice israélo-libanais du 23 mars 1949. Le Conseil de sécurité demande à la communauté internationale de prendre des mesures immédiates pour prêter son concours financier et humanitaire au peuple libanais, notamment en facilitant le retour en toute sécurité des personnes déplacées et en rouvrant les aéroports et les ports sous l'autorité du gouvernement libanais. Le Conseil lance enfin un appel à Israël et au Liban pour qu'ils appuient un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme fondés sur les éléments suivants, le strict respect par les deux parties de la Ligne bleue, l'adoption d'un dispositif de sécurité qui empêche la reprise des hostilités, notamment l'établissement, entre la Ligne bleue et le Litani, d'une zone d'exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux déployés dans la zone par le gouvernement libanais et les forces de la Finul, conformément à la décision du gouvernement libanais du 27 juillet 2006,qui a décidé que seul l'Etat libanais sera autorisé à détenir des armes et à exercer son autorité au Liban. Le texte de la résolution du Conseil de sécurité exclut le déploiement de toute force étrangère au Liban sans le consentement du gouvernement libanais.