La théorie de Ehrenwald sur la communication télépathique entre la mère et l'enfant en bas âge a été démontrée à plusieurs reprises. Quand l'enfant est malade ou souffre d'un handicap, ce moyen de communication est particulièrement sollicité. Ehrenwald rapporte le cas d'un enfant qui souffrait d'une cataracte qui limitait considérablement sa vision. Un jour, alors qu'il était chez l'oculiste, chargé de lui établir des verres, on lui demanda de lire les lettres figurant sur un tableau lumineux. «Je ne vois rien», dit-il à l'oculiste – et celui-ci eut beau changer les verres, l'enfant ne voyait rien. Celui-ci s'excita, c'est alors que pour le calmer, sa mère se mit derrière lui. «Lis !», lui dit-elle et il se mit à lire sans difficulté les caractères. Mais dès que sa mère se retirait, il ne voyait plus rien. La conclusion était que l'enfant lisait les caractères non pas sur le tableau lumineux, mais dans les pensées de sa mère ! Dans un cas plus ancien, relevé en 1935 en Allemagne par le docteur Ferdinand von Neureiter, une fillette dyslexique ne parvenait pas, malgré tous les efforts faits par ses éducateurs, à apprendre la lecture. On désespérait de sa guérir et sa mère, l'accompagnant chez le médecin, ne savait que faire. La fillette, devant le livre ouvert, ne parvenait pas à déchiffrer les lettres. C'est alors que sa mère se mit derrière elle et lui montra du doigt les lettres. Miracle, la fille se mit à lire sans difficulté ! Quand le médecin lui fit reprendre la page, en l'absence de sa mère, elle ne parvint pas à lire. La mère se plaça derrière elle et elle lit de nouveau…