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Une ville, une histoire
Anzar, que la pluie tombe ! (3e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 08 - 2006

Résumé de la 2e partie n En ces temps immémoriaux, raconte la légende, Anzar était le génie de la pluie et il commandait le cycle de l'eau…
La légende n'a pas retenu son nom, mais on dit que c'était la plus belle fille de la contrée. Elle avait un corps d'une blancheur de satin, une longue chevelure noire et de grands yeux bleus, pareil à des morceaux de ciel sans nuage. Un jour d'été, alors qu'il fait très chaud, elle sort pour laver son linge à la rivière. L'eau coule en abondance, car en ces temps lointains, les rivières, en été, n'étaient pas à sec. Elle s'agenouille sur l'herbe et plonge la main dans l'eau.
«Oh, soupire-t-elle, comme l'eau est fraîche !»
L'envie de s'y baigner la prend. Elle regarde autour d'elle et comme elle ne voit personne et que le petit bois qui entoure la rivière fait office de paravent, elle se déshabille et entre dans l'eau.
«Comme c'est bon !», s'écrie-t-elle, en éclatant d'un rire cristallin.
Or, ce jour-là fut celui qu'a choisi Anzar pour inspecter les sources et les cours d'eau de la région.
Il a revêtu la forme d'un noble vieillard et, s'appuyant sur une canne, il va d'une fontaine à l'autre, d'une rivière à l'autre.
C'est ainsi qu'il arrive à la rivière où se baigne la jeune fille. Il entend ses rires et, pour ne pas effrayer la personne qui se trouve dans la rivière, il avance à pas de loup, parmi les arbres. Il arrive devant la rivière et pousse un petit cri en apercevant la jeune fille : «Comme elle est belle !»
Il n'a jamais vu de peau aussi lisse et blanche, de cheveux aussi noirs et longs, de yeux aussi bleus et aussi profonds. Aucune des femmes qu'il a dans son harem ne l'égale ni en beauté ni en éclat. «Oh !», s'exclame-t-il encore.
La jeune fille entend l'exclamation et pousse un petit cri : «Qui est là ?»
Anzar s'apprête à sortir de sa cachette et à révéler son identité quand il se rappelle que pour ce voyage, sur terre, il a revêtu la forme d'un vieillard. Un vieillard à la longue barbe blanche, aux pieds flageolants et à la peau aussi ridée que celle d'une pomme rabougrie.
«Je ne peux me montrer sous cette forme décrépite à cette jeune beauté, se dit-il, cela l'effrayerait !»
Il tourne aussitôt la bague magique qu'il porte au doigt et voilà le noble vieillard qui se transforme en beau jeune homme d'une vingtaine d'années. Le corps rendu débile par l'âge s'est raffermi comme celui d'un arbuste dans toute sa vigueur, les cheveux blancs se sont teints d'un beau noir et la barbe a disparu, laissant la place à un menton glabre, poli comme le marbre.
«Qui est là ?», répète la jeune fille, effrayée.
Anzar sort du bosquet et offrant sa belle image à la jeune fille effarouchée, déclare :
«C'est moi !» (à suivre...)


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