Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré, hier, à la télévision, qu'il «n'y aura pas de présence armée du Hezbollah au Liban Sud», où l'armée libanaise a commencé de se déployer le 17 août pour la première fois depuis la fin des années soixante. «La Résistance sera un soutien pour l'armée libanaise et il n'y aura pas de problème avec la Finul tant que sa mission n'est pas de désarmer la résistance», a-t-il affirmé, ajoutant que «si des soldats de l'armée libanaise rencontrent un homme armé au Liban Sud, ils auront le droit de le désarmer». Le chef du Hezbollah a indiqué qu'il ne voyait «pas de problème à rencontrer M. Annan. Il y a des contacts en cours pour une telle rencontre et de mon côté, le seul problème est sécuritaire». Toutefois, le Hezbollah «sera en droit d'agir militairement si l'occupation israélienne du secteurs du Liban Sud se poursuit», a-t-il averti. «Mais en principe, le déploiement de l'armée libanaise et de la Finul est conditionné par un retrait israélien» au-delà de la frontière.