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Le point de vue juridique et déontologique
Publié dans Info Soir le 05 - 09 - 2006

Avis n Le droit à l'information reconnu par la loi et le code de déontologie «joue un rôle central dans le problème de la vérité».
C'est ce qu'affirme le professeur Saari, qui explique que ce droit «porte sur l'état de santé (diagnostic et pronostic), mais aussi sur les examens et le traitement proposé». Pour lui, «ce droit est essentiel, le médecin doit respecter la volonté du patient. Il ne peut agir qu'avec le consentement libre et éclairé du malade».
Le professeur ajoute : «La relation entre le médecin et le patient est sous-tendue par un contrat tacite basé sur certains droits fondamentaux que nul n'ignore, dont les plus importants sont le secret professionnel, le libre choix du médecin par le patient, le droit à l'information, la qualité des soins et une mort digne.»
Pour lui, l'information donnée doit être simple, approximative, intelligible et loyale. Elle permet au patient de prendre la décision qui semble s'imposer. Le professeur Saari affirme que le code de déontologie donne une certaine souplesse au médecin. Par exemple, explique-t-il, le pronostic doit être révélé au patient : «Un pronostic grave peut cependant être légitimement dissimulé au malade et un pronostic fatal ne peut lui être révélé.» Mais tout de même, «le médecin ne doit pas dire de mensonge pour influencer son patient et le pousser à se faire opérer afin de gagner un client».
Le professeur Saari nous explique, dans un autre registre, que le secret médical doit être respecté. Il ajoute que «toute infraction au secret médical peut être réprimée et cela est valable pour les maladies bénignes».
Dans le cas des maladies graves et du cancer, «le médecin peut faire la révélation aux proches du patient : par exemple, le conjoint, les frères, le père ou les enfants». «Parfois, informer la famille est nécessaire pour la participation aux soins», ajoute le professeur Saari.
Un autre point important est le libre choix du médecin par le patient. «C'est un droit fondamental, mais cela est-il possible ?», s'interroge le professeur. Le patient a-t-il vraiment le choix ? «Ce choix est sous-tendu par la rareté des centres, car il n'existe que quatre centres anticancéreux en Algérie», ajoute le professeur Saari.
Du point de vue de l'éthique, le professeur Saari affirme qu'il faut dire la vérité, car c'est avant tout un acte de moralité. La vérité est le contraire du mensonge et le mensonge peut mener à l'escroquerie ; réciproquement, le mensonge est immoral et quand il est découvert, il brise la confiance entre le patient et son médecin.
Le professeur Saari précise qu'il faut dire la vérité, mais pas la vérité qui tue (ne jamais donner le pronostic), car il faut toujours laisser de l'espoir au malade. A cet effet, il faut choisir le moment de dire les choses. Par exemple, dire au malade : «Faites la radio d'abord, complétez le bilan» ou bien : «Nous allons essayer ce traitement.»


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