Résumé de la 33e partie n Les preuves commencent à s'accumuler contre Al Capone. Cette fois, les autorités cherchent deux comptables qui ont établi les comptes d'une des entreprises du gangster. Tandis que les autorités poursuivent les recherches, Al Capone tente de redorer son blason sérieusement terni par les autorités. A la fin de l'année 1930, il ouvre un restaurant populaire où l'on sert gratuitement, aux démunis, trois repas par jour. Et en cette période de crise économique, les pauvres se comptent par milliers à Chicago. Capone subventionne également des dizaines d'associations caritatives ; partout où il va, il laisse de gros paquets de dollars. Au début de l'année 1931, les hommes d'Irey finissent par retrouver Leslie Shumway, l'un des comptables qui a tenu les livres de comptes d'Al Capone pour l'année 1924-1925. Il s'est installé à Miami et, ironie du sort, il travaille dans des pistes de courses que Capone fréquente assidûment quand il est dans la ville. Wilson se rend à Miami et entre en contact avec lui. Depuis quelque temps, l'homme se sent surveillé. Il redoute qu'Al Capone soit sur ses traces et cherche à le liquider. «Travaillez avec nous, lui propose Wilson, nous saurons assurer votre protection !» Comme Wilson sent qu'on les surveille, il se lève précipitamment. «Partons, dit-il à Shumway, on vient de vous repérer !» Ils s'en vont. Une demi-heure après une voiture, avec à son bord des hommes armés, arrive sur les lieux. Le second comptable, Fred Weiss, est retrouvé à Peoria où il s'était réfugié. Lui aussi accepte de témoigner contre Capone. Cependant, de son côté, Eliot Ness et ses incorruptibles poursuivent leur enquête. Ils s'attaquent aux bars clandestins et aux entrepôts d'alcool du gangster. Si les preuves sur l'évasion fiscale ne sont pas retenues par les tribunaux, on utilisera la violation de la loi sur la prohibition. Un ami d'Eliot Ness est assassiné par les hommes d'Al Capone. Le policier décide de le venger en humiliant le gangster. Au cours de la fermeture d'entrepôts, la police a saisi une quarantaine de camions, pour la plupart neufs, qui servaient au transport de l'alcool. Au terme de la loi, ces camions doivent être vendus aux enchères et le gouvernement a loué un terrain pour leur exposition. Eliot demande l'autorisation de faire conduire par ses hommes les camions. La veille, il téléphone à Al Capone et l'apostrophe : «Hé, Snorkey (un surnom employé seulement par les proches du bandit), je t'invite, demain à onze heures, à regarder par ta fenêtre ! — De quoi s'agit-il ? demande Capone. — Contente-toi de regarder par la fenêtre.» Le lendemain, à 11h précises, les camions passent, en file, sous la fenêtre d'Al Capone qui manque d'étouffer de rage ! Ses hommes sont rassemblés à la porte de l'hôtel et, eux aussi, ragent. (à suivre...)