Résumé de la 100e partie n Al Capone attire l'attention du Président des Etats-Unis, Herbert Hoover, qui donne aux agences fédérales l'ordre de le surveiller, ainsi que ses associés. Au début du mois de mars 1929, Al a eu des problèmes avec trois gangsters qui étaient, jusque-là, ses alliés. il vient d'apprendre qu'ils l'ont trahi. Il a décidé de les liquider, mais à sa manière. Il les invite à dîner dans sa résidence, en compagnie d'autres hôtes, préparant en leur honneur un véritable banquet. — Mes amis, leur dit-il, ce repas soude notre alliance, alors, mangez, buvez et amusez-vous ! Les trois suspects mangent comme des ogres. On s'amuse, on rit, on lance des plaisanteries, jusqu'à minuit. Puis, Capone se lève brusquement. Comprenant qu'il allait se passer quelque chose, les convives s'arrêtent de rire. Les suspects se regardent inquiets. C'est alors que Capone avance vers eux et, pointant un doigt accusateur vers eux, s'écrie : — Je suis au courant de tout ! Vous croyez que vous pouvez m'avoir aussi facilement ? Je sais que vous m'avez trahi ! Le moment est venu pour que vous payiez votre traîtrise ! Les hommes, oubliant qu'ils ont laissé, comme les autres convives, leurs armes aux vestiaires, portent les mains à leurs poches. Al Capone fait un signe et ses gardes du corps se jettent aussitôt sur eux, les attachent sur leurs chaises et les bâillonnent. Al Capone se saisit alors d'une batte de base-ball et s'approche du premier. Il le frappe de toutes ses forces, lui brisant les épaules, puis les bras, les jambes... Le deuxième puis le troisième subissent le même sort. Al Capone fait alors signe à ses gardes du corps qui s'approchent des corps en charpie et, d'une balle dans la nuque, les achève. — Voilà comme finissent ceux qui croient me tromper ! Un frisson parcourt la salle. Tandis que Capone se pavanait, imposant sa suprématie aux autres gangsters, les autorités s'affairent à réunir suffisamment de preuves contre Capone pour le faire arrêter. Le Président des Etats-Unis, Hoover, met la pression sur Andrew Mellon, le secrétaire au trésor, pour accélérer l'enquête. Pour piéger Capone, Mellon va enquêter dans deux directions : celle de l'évasion fiscale, en prouvant que le gangster ne paye pas ses impôts, celle de la loi sur la prohibition, en prouvant qu'il la viole. C'est seulement une fois la preuve de ces délits apportée que Mellon, bénéficiant du soutien du procureur général, George E. Q. Johnson, va engager les poursuites et procéder ainsi à l'arrestation du bandit. Pour mener l'enquête, Mellon a besoin non seulement de bons agents, qui sauront répondre aux attaques des criminels, mais aussi d'hommes qui ne se laisseront pas corrompre par Al Capone. A cette époque, al Capone se vantait de tout faire avec son argent, y compris acheter des policiers et des magistrats, ce qu'il faisait réellement ! — Avec de l'argent, se plaît-il à répéter, vous pouvez tout faire ! Mellon réussit à recruter un groupe de jeunes hommes au passé irréprochable. Il place à leur tête celui qui lui paraît être le plus compétent, Eliot Ness, dont la troupe sera surnommée Les Incorruptibles. (à suivre...)