Ils sont des milliers d'intellectuels et de chercheurs à quitter l'Algérie à la recherche de meilleures conditions de travail et de moyens d'investigation. Dans notre pays, on peut bien offrir à un chercheur une villa, un véhicule de service avec chauffeur, mais pas de moyens pour la recherche. Un chercheur algérien, installé au Portugal, a accepté de répondre à nos interrogations en nous expliquant les raisons de son départ. Le cas de Hachemi Merouani peut bien se généraliser. Comme dit l'adage populaire : «Nous sommes battus par un seul bâton». Les décideurs politiques algériens doivent se pencher sur le domaine de la recherche s'ils veulent éviter à l'Algérie de rester un pays de consommation et une poubelle pour l'Occident.