Résumé de la 5e partie n Kamal et Noria se sont introduits chez le beau-père de la jeune femme. Kamal le tue et le couple s'empare de la maison. Noria dit : «Nous n'allons pas le laisser là. — Non, dit Kamal, il va falloir nous en débarrasser ! Il réfléchit un instant et ajoute : le problème, c'est que nous n'avons pas de véhicule pour transporter le cadavre ! On peut le mettre dans un sac et le jeter dehors, mais on le retrouvera et on viendra directement nous cueillir !» Les deux amants réfléchissent ensemble. «Je vais demander à mon cousin Zoubir de nous aider à nous débarrasser du corps. Il possède une camionnette. J'ai aussi un ami, Mokhtar, qui nous donnera un coup de main ! — Tu es sûr que ton cousin et ton ami n'irons pas nous dénoncer ? — Non, on peut leur faire confiance ! Mais auparavant, il faut ''traiter'' le corps de façon à le rendre transportable ! — Que comptes-tu faire ? demande Noria, inquiète. — Viens, aide-moi à transporter le corps dans la cuisine ! Ils vont dans la pièce où a été commis le meurtre et traînent le corps jusqu'à la cuisine. — Mettons-le sur la table !» Ils le hissent, puis Kamal prend un grand couteau de boucherie. «Au travail», dit-il à sa complice. Ils commencent par couper la tête qu'ils mettent dans un sac en plastique, puis les membres supérieurs et inférieurs. Le tronc est débité en morceaux, avec la précision de bouchers expérimentés. Le couple est plein de sang. Mais Kamal est satisfait. «C'est du bon travail», dit-il. Noria a sorti du débarras plusieurs sacs où ils entassent les morceaux, puis elle entreprend de laver la cuisine à grande eau pour la débarrasser de toute trace de sang. Le lendemain, Kamal se rend à El-Eulma où résident son cousin Zoubir et son ami Mokhtar sur lesquels il compte pour se débarrasser des restes du malheureux Si Omar. Il raconte son forfait aux deux hommes. «Vous seuls pouvez me sortir de ce bourbier, leur dit-il. — C'est un crime, dit Zoubir, je ne peux t'aider sans devenir ton complice ! — Moi non plus je ne peux pas t'aider», dit Mokhtar. Kamal est désespéré. «Mais c'est sur vous que je comptais ! — Désolés, répondent les deux hommes, on ne peut t'aider !» Ils ne l'aident pas, mais la justice leur reprochera d'avoir gardé le silence et, au cours du procès des bouchers d'O., les condamnera pour non-dénonciation de meurtriers. Kamal, lui, après avoir tenté vainement de convaincre son cousin et son ami de l'aider, retourne à O. (à suivre...)