Objectif n Les travaux du projet d'assainissement de la cuvette de Ouargla atteignent un taux d'avancement de 20 %. Evoquant la situation du projet dans le cadre des journées d'information sur le projet de réhabilitation et de rénovation des réseaux d'assainissement, le directeur de l'agence de l'Office national d'assainissement (ONA) a indiqué que les travaux de la première phase du projet, confiés à une entreprise libanaise depuis 2005, auraient dû être achevés au terme de 23 mois. La première phase de ce projet, pour lequel une enveloppe de 20 milliards de dinars a été dégagée, prévoit la réhabilitation des réseaux d'assainissement de plusieurs régions de la cuvette de Ouargla, la réalisation de 7 nouvelles stations de pompage et la réhabilitation de 7 autres stations. Ce projet, dont l'étude a été réalisée par un bureau suisse, concerne dix communes de la région : Rouissat, Sidi Khouiled, Aïn Beïda, Hassi Ben Abdallah, N'goussa et Ouargla. Entre autres objectifs de ce projet, selon le directeur de l'ONA, l'établissement d'un réseau homogène d'assainissement et la lutte contre le phénomène de la remontée des eaux, aggravé notamment par l'irrigation abusive et irrationnelle. Pour la réception du projet dans les délais impartis, fixés à trois ans, le même responsable a fait part de la répartition de l'opération en cinq phases, dont la seconde est confiée à une entreprise allemande et la troisième à la charge d'entreprises françaises. Outre une entreprise portugaise chargée de la cinquième phase, une entreprise algérienne a, pour sa part, relevé le défi en se chargeant de la quatrième phase. Les travaux de ce projet consistent également en la réhabilitation de près de 60 km de drains, la réalisation de deux stations d'épuration des eaux usées d'une capacité de couverture de 400 000 habitants chacune. A ces opérations viennent s'ajouter la réalisation de neuf stations de pompage et la réhabilitation de deux autres et de 42 km de drains, indique la fiche technique du projet, qui relève que ces eaux captées devraient être transférées vers un nouvel exutoire distant de 42 km en dehors du bassin de Ouargla. Les responsables locaux fondent de larges espoirs sur ce projet qui devrait résoudre plusieurs problèmes environnementaux auxquels fait face la région, dont la remontée des eaux et leur déperdition, en plus de la protection de l'écosystème oasien ainsi que la préservation des zones humides de la wilaya.