Résumé de la 183e partie n De retour sur les lieux du crime, Toby est surpris de voir, derrière la fenêtre, Pat séquestrée par un moine. L'homme se retourna et Toby put le voir plus distinctement. Ce n'était pas un vrai prêtre. Ce n'était pas un costume ecclésiastique, c'était une sorte de tunique. L'expression de son visage rappela à Toby celle d'un voisin qui était devenu fou, quelques années auparavant. L'homme hurlait en s'adressant à Pat Traymore. Toby avait du mal à comprendre ses paroles. «Vous n'avez pas écouté mes avertissements. Je vous avais pourtant donné le choix.» Avertissements. Ils avaient cru que Pat Traymore avait inventé cette histoire d'appels téléphoniques et d'effraction. Mais si ce n'était pas le cas... Pendant que Toby l'épiait, l'homme prit le chandelier et le plaça sous les branches basses du sapin. Il était en train de mettre le feu à la maison ! Pat Traymore allait être prise au piège. Tout ce qu'il avait à faire était de retourner à sa voiture et de rentrer chez lui. Toby s'aplatit contre le mur. L'homme se dirigeait vers la porte-fenêtre qui donnait sur la cour. Et si on le trouvait là ? Tout le monde savait que Pat Traymore était menacée. Si la maison brûlait et qu'on la retrouvait avec l'auteur de ces menaces, tout serait terminé. Plus d'enquêtes, aucune chance non plus pour que quelqu'un parle d'une voiture suspecte garée dans les parages. Toby attendit d'entendre le déclic de la serrure. L'homme, à l'habit de moine, ouvrit la porte-fenêtre, puis se retourna pour regarder à l'intérieur de la pièce. Silencieusement, Toby s'approcha et se tint derrière lui. Tandis que le générique de fin se déroulait sur l'écran, Lila refit le numéro de Sam. Mais sans succès. Il n'y avait toujours pas de réponse. Elle essaya à nouveau d'appeler Pat. Après une demi-douzaine de sonneries, elle raccrocha et s'approcha de la fenêtre. La voiture de Pat était toujours garée dans l'allée. Lila était sûre que la jeune fille se trouvait chez elle. Pendant qu'elle surveillait la maison, il lui sembla voir apparaître un reflet rouge derrière l'aura obscure qui entourait la maison. Fallait-il avertir la police ? Si Pat approchait de la vérité concernant cette tragédie... si le danger que pressentait Lila était plus psychologique que physique... Pat cherchait si désespérément à comprendre comment l'un de ses parents avait pu la blesser si affreusement. Et si la vérité avait été encore pire qu'elle ne l'imaginait ? Que pourrait faire la police si Pat refusait simplement d'ouvrir la porte ? Ils ne l'enfonceraient certainement pas parce que Lila leur aurait fait part de ses prémonitions. Lila savait bien quel cas les policiers faisaient de la parapsychologie. Désemparée, elle resta devant la fenêtre, contemplant les noirs nuages qui enveloppaient la maison de l'autre côté de la rue. La porte-fenêtre sur la cour. On l'avait ouverte cette nuit-là. Elle avait levé les yeux, l'avait vu et s'était précipitée vers lui, entourant ses jambes de ses bras. Toby, son ami qui la promenait toujours sur son dos. Et il l'avait soulevée et projetée violemment... (à suivre...)