Résumé de la 185e partie n Pat est agressée par Arthur Stevens, puis Toby arrive, assomme ce dernier, ligote la jeune femme et met le feu au sapin. Se servant de la plinthe pour se guider, elle progressa centimètre par centimètre vers la porte d'entrée. Lila essaya, encore une fois, de joindre Pat. Cette fois, elle demanda aux réclamations de vérifier le numéro. La ligne n'était pas en dérangement. Elle ne pouvait attendre davantage. Un malheur se préparait. Elle allait demander à la police d'aller inspecter la maison de Pat ; elle leur dirait qu'elle pensait avoir vu un rôdeur. Mais lorsque le sergent de garde répondit, elle ne put parler. Sa gorge se serra comme si elle était en train d'étouffer. Ses narines étaient emplies d'une fumée âcre. Une douleur la saisissait aux chevilles et aux poignets. Son corps était brûlant. Le sergent se nomma à nouveau, impatient. Enfin, Lila retrouva sa voix. «Trois cents rue N ! cria-t-elle. Patricia Traymore est en train de mourir ! Patricia Traymore est en train de mourir !» Sam conduisait à tombeau ouvert, brûlant les feux rouges, espérant trouver une voiture de police sur son passage, qui l'escorterait. Assise à côté de lui, Abigail pressait ses poings contre sa bouche. «Abigail, je veux la vérité. Qu'est-il arrivé la nuit où Dean et Renée Adams ont trouvé la mort ? — Billy avait promis d'obtenir le divorce... Ce jour-là, il m'a appelée et m'a dit qu'il ne pouvait pas se séparer de Renée... Qu'il devait tenter de sauver leur mariage... Qu'il ne pouvait quitter Kerry. Je croyais que Renée était à Boston. Je me suis rendue chez lui pour le supplier. Renée s'est mise dans tous ses états en me voyant. Elle avait découvert la vérité à notre sujet. Billy gardait un revolver dans son bureau. Elle a voulu le retourner contre elle... Il a essayé de le lui arracher... Le coup est parti... Sam, ç'a été un cauchemar. Il est mort devant mes yeux ! — Mais qui l'a tuée ? demande Sam. Qui ? — Elle s'est tuée elle-même, dit Abigail dans un sanglot. Toby savait qu'il allait se passer un drame. Il surveillait la scène depuis la cour. Il m'a entraînée hors de la maison vers la voiture. Sam, j'étais sous le choc. Je ne savais pas ce qui arrivait. La dernière chose que j'ai vue, c'est Renée debout, le revolver à la main. Toby a dû aller rechercher mon sac. Sam, je jure que j'ai entendu le second coup avant qu'il ne retourne dans la maison. Je le jure. Il m'a raconté ce qui est arrivé à Kerry le jour suivant. Il m'a dit qu'elle avait dû descendre juste après notre départ et que Renée l'avait sans doute repoussée violemment contre la cheminée pour l'écarter. Mais il ne s'était pas rendu compte qu'elle était sérieusement blessée. — Pat se souvient d'avoir heurté le corps de sa mère. — Non. C'est impossible. Elle ne peut pas l'avoir heurté.» Ils tournèrent dans Wisconsin Avenue, faisant crisser les pneus. «Vous avez toujours cru Toby, l'accusa Sam, parce que vous vouliez le croire. Cela vous arrangeait. Abigail, avez-vous vraiment cru que l'accident de l'avion était fortuit ? Avez-vous cru Toby lorsque vous lui avez fourni un alibi au sujet des fonds électoraux ? — Oui... oui...» (à suivre...)