Dans les années 1980, les chalets étaient des symboles de richesse puisque des familles aisées y habitaient durant la période estivale. Aujourd'hui, malheureusement, ce n'est plus le cas. Depuis le violent séisme qui a frappé la région de Boumerdès en mai 2003, le chalet s'est transformé en un lieu d'hébergement, pour des milliers de familles sinistrées, dans des conditions déplorables. Les chambres sont exiguës, l'hygiène laisse à désirer et les familles ont hâte de quitter les lieux. Si le wali d'Alger a affirmé que toutes les victimes du séisme ont été relogées, la réalité du terrain affirme le contraire, puisque des familles sont encore là à attendre leur relogement. Une attente qui risque de durer.