Rencontre n La réunion du Comité africain de la Confédération internationale des sociétés d'auteurs-compositeurs (Cisac) se tient à Alger. «La Cisac est une organisation non gouvernementale», a déclaré Hakim Taoussar, directeur de l'Office national des droits d'auteur et voisins, ajoutant que «cette organisation réunira toutes les sociétés des droits d'auteur du monde quel que soit leur répertoire (peinture, littérature…), qu'elles soient publiques ou privées». «La Cisac a des comités régionaux dans les cinq continents, et la réunion qui se tiendra dès aujourd'hui comprendra le Comité africain», a-t-il expliqué. Il est à souligner que la réunion officielle se tiendra les jeudi et vendredi, tandis que les journées d'aujourd'hui, de mardi et de mercredi seront consacrées, selon Hakim Taoussar, à des ateliers et à des séances d'études. Les thèmes qui seront abordés lors des ces journées d'études auront trait à la gouvernance des droits d'auteur. Seront abordées également les différentes activités menées par les sociétés des droits d'auteur des pays africains. C'est donc évaluer l'exercice écoulé et réfléchir à d'autres programmes d'action. «Nous allons faire le bilan des différentes activités menées par les différents organismes des pays africains chargés de veiller sur les droits d'auteur», a déclaré Hakim Taoussar, ajoutant que «chaque travail sera pris en compte en vue d'enrichir les expériences de chacun, et donc de renforcer notre plan d'action en faveur des créateurs». L'ultime but consiste, selon Siby Abibatou, directrice générale du bureau sénégalais des droits d'auteur, à intégrer la propriété intellectuelle d'une manière globale et de la cultiver pleinement. Car une bonne gestion de la propriété intellectuelle signifie un développement social, culturel et notamment économique. «Il faut protéger la propriété intellectuelle», a-t-elle lancé. Il est essentiel, selon Siby Abibatou, que les créateurs d'idées et producteurs des biens culturels jouissent d'un statut protégeant leur droit matériel et moral et, pour cela, «il faut uniformiser et harmoniser nos actions en faveur des droits d'auteur», a-t-elle conclu.