Outre les télécommunications, les secteurs d'électricité, de fabrication d'aluminium, des produits pharmaceutiques et la promotion immobilière intéressent les investisseurs arabes. C'est ce qu'a indiqué, ce matin, à la chaîne III, Djamel Zerguine, chef de division des investissements directs étrangers à l'Agence nationale du développement des investissements (Andi). Ce dernier souligne que «les investisseurs arabes s'intéressent à l'Algérie parce qu'il y a des excédents financiers qui cherchent des placements d'investissements». En effet, les ballets incessants d'hommes d'affaires arabes dénotent leur intérêt à s'installer en Algérie du fait que «des changements intervenus en juillet dernier ont traduit le souci de la mise à niveau en matière d'attractivité des investisseurs étrangers». Dans ce cadre-là, le représentant de l'Andi évoque «des avantages supplémentaires accordés avec notamment une défiscalisation supplémentaire». En outre, Djamel Zerguine a relevé «la dernière ordonnance qui met à la disposition des investisseurs le foncier dans le cadre de leurs projets». Il est à rappeler que l'Andi peut intervenir dans ce dossier avec l'approbation du conseil national de l'investissement. S'agissant de la zone de libre-échange arabe, le représentant de l'Andi estime qu'«elle est profitable à tous les niveaux puisqu'on ne fait pas attention à l'origine des capitaux, mais à la nationalité des entreprises surtout que ces dernières seront de droit algérien». S'agissant des scandales qui secouent actuellement la place d'affaires, le chef de la division à l'Andi minimise l'impact de tels méfaits «qui ne sont pas le propre de l'Algérie». En matière de crédibilité qu'offre l'Algérie à ses partenaires, le représentant de l'Andi pense que «la crédibilité d'un pays est à chercher dans les réformes engagées, l'adhésion aux conventions multilatérales et aux accords de protection réciproques».