M. Djamel Zenidine, chef de la division des investissements directs étrangers à l'ANDI a déclaré, hier, que les investisseurs arabes ont déjà investi en Algérie pour plus de 6 milliards de dollars. " Ce chiffre représente tous les projets qui ont été traités par l'ANDI de 2000 à 2006 et que 60% ont été réalisés, le reste est en cours ". L'intensification des investissements est l'objet d'une focalisation des hommes d'affaires pour l'Algérie. il qualifie cela de décollage sérieux. Dans ce contexte, il dira que l'ANDI est en train d'examiner sept gros projets qui totalisent près de 8 milliards de dollars. Une bonne partie de ces projets concernent des pays arabes, soit plus de 5,5 milliards de dollars. Il fera remarquer que l'Algérie ne favorise pas tel ou tel investisseur, rappelant que l'un des principes de l'investissement en Algérie, c'est " la non discrimination " entre investisseurs, " tous les investisseurs sont traités sur le même pied d'égalité ". Il ajoute que s'il y a cet attrait de l'économie algérienne par les investisseurs des pays arabes, tout le monde s'accorde à dire qu'il y a de gros excédents financiers dans ce pays, qui cherchent des placements en termes d'investissement parce que l'Algérie est un pays qui est en train de changer. Par ailleurs, il mettra en exergue la création de la zone de libre échange, qui d'après lui, peut être profitable à tous les investisseurs qui veulent s'y installer. "Si on reprend l'historique des investissements des pays arabes en Algérie, au départ, ils étaient beaucoup plus attirés par le secteur des télécommunications, et par la suite des opportunités se sont présentées à ces entreprises qui se sont installées en Algérie". Il cite, dans ce sens, l'installation de nouvelles industries dans le ciment, dans la production de l'électricité, et prochainement la production d'aluminium, de médicaments, la construction d'hôpitaux, la promotion immobilière. Il dira également que l'aspect privatisation n'est pas à exclure de l'intention de ces investissements, donc ajoute-t-il, la privatisation soit sous forme de participation dans la capitale de l'entreprise de rachat, ou carrément, de l'entreprise. Il y a, d'après lui, des ouvertures de capital qui se sont effectuées, des intentions qui se sont manifestées par le rachat des entreprises. M. Djamal note que la privatisation est un processus qui demande un peu de temps. Evoquant les mesures prises dans le cadre de l'allégement des procédures d'investissement, le chef de la division des investissements directs étrangers à l'ANDI, souligne qu'il faut savoir que les changements qui sont intervenus dans l'ordonnance portant investissement, sont, d'abord, un souci de répondre à un besoin de mise à niveau avec ce qui se fait au plan régional en matière d'attractivité et d'investissements étrangers. "Le gouvernement a pris les dispositions de façon à se présenter parmi les pays qui attirent le plus d'investissements en offrant des conditions meilleures et des conditions plus avantageuses. Il est tout à fait normal que les effets qui seront attendus sont un accroissement des projets d'investissement, il y des avantages supplémentaires qui sont accordés, tout le climat des affaires qui est en train de changer", explique-t-il. Il annoncera qu'il est question pour l'ANDI d'intervenir de façon à pouvoir mettre à la disposition des investisseurs un certain nombre de possibilités en termes d'accès au foncier. Il notera, également, l'ordonnance récemment publiée et portant sur les possibilités d'affectation du foncier par le Conseil national d'investissement. des éléments qui répondent aux besoins des investisseurs.