«Il faut lever l'immunité diplomatique pour les hauts responsables auteurs de malversations», demandera Aboudjerra Soltani président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), lors de son allocution d'ouverture de la 2e rencontre des structures du MSP. «Ce qui ont enfreint la loi doivent payer», reprendra-t-il, en indiquant que son parti est pour l'ouverture des dossiers des ministres, des walis et des militaires impliqués dans différentes affaires. Soltani précisera, par ailleurs, qu'il serait plus juste de punir ceux qui ordonnent au lieu de se tourner vers les simples fonctionnaires qui ont reçu et appliqué les ordres. Sur le plan sécuritaire, l'orateur appellera également à la levée de l'état d'urgence puisque, selon lui, la situation sécuritaire est stable en Algérie et qu'il n'y a plus de terrorisme. Par ailleurs, Aboudjerra Soltani a tenu à ajouter que son parti est pour la richesse légale, la légalité, le développement social et contre la précarité à l'heure où l'Algérie jouit de grandes ressources et d'une aisance financière. «La preuve, c'est l'afflux incessant des délégations étrangères vers notre pays.» L'orateur évoquera dans le même d'ordre d'idées la question du multipartisme qu'il considère absent chez nous. «Sur les 26 partis politiques qui existent sur papier, environ 8 sont actifs», se désolera-t-il. Quant au mouvement associatif, Soltani dira qu'il est «opprimé» si ce n'est «inexistant» alors qu'il peut être d'une grande utilité dans la société notamment dans la lutte contre la corruption.