C'est le chiffre annoncé ce dimanche matin par le ministre des Finances qui veut donc rassurer les opérateurs nationaux et étrangers sur la question du foncier. Le foncier, dédié aux projets d'investissements, est évalué actuellement entre 15 000 et 20 000 hectares. Toutes les facilités seront accordées aux investisseurs pour installer leurs projets. C'est Mourad Medelci, ministre des Finances, qui l'a confirmé ce matin sur les ondes de la Chaîne III où il a brossé un tableau sur la situation du foncier et des dernières mesures qui doivent réconforter les investisseurs. Selon le ministre, «il est possible d'aller au gré à gré dans certaines régions où il n'y a pas de compétition comme il est préférable d'aller à l'adjudication là où il y a compétition». De plus, le ministre a révélé que des décisions ont été prises «pour créer des zones industrielles notamment aux environs de voies structurant l'autoroute Est- Ouest et le nouveau réseau routier et ferroviaire». Pour ainsi dire, les mesures destinées à accueillir les investisseurs arabes porteront sur l'accès au foncier. «La commission nationale des investissements est souveraine pour accorder des terrains à des conditions préférentielles lorsque l'intérêt du projet le requiert», note M. Medelci. L'Algérie, qui accueille actuellement les investisseurs arabes, s'attend à des projets concrets de nature à accélérer la cadence de leur implantation. Pour le ministre, «le nouveau code de l'investissement apporte des exonérations fiscales au niveau de l'exploitation des projets, mais également au stade de la production». Au point que la législation algérienne demeure, selon le ministre, très attractive car «les meilleures conditions d'accueil doivent se faire pour tous les investisseurs arabes». Mais le ministre entend ne pas faire de confusion ni de discrimination sur l'origine des investissements. «La démarche du gouvernement est d'encourager l'investissement national et international d'où qu'il vienne», assure-t-il. S'agissant des perspectives de l'investissement arabe, l'argentier du pays s'attend à ce que les projets d'investissement se consolident dans les années à venir surtout après avoir constaté la réussite de quelques-uns dans la téléphonie mobile, le tourisme et l'industrie. Dans le secteur financier, la présence des investisseurs arabes porte particulièrement sur la prise de participation, comme par exemple à travers la privatisation des banques (CPA ET BDL) lancée dernièrement.