Action n «Les commerçants de la commune observeront un sit-in mercredi prochain devant la daïra de Bab-El-Oued, à 14 heures», a annoncé, hier, le premier responsable de l'Association de protection de l'activité commerciale, M. Hafaïfa. Cette action a été décidée, selon le conférencier, après «la fermeture de toutes les portes du dialogue par le wali délégué». Déjà évoquées à maintes reprises, les revendications de cette association sont, une fois de plus, remises sur le tapis. M. Hafaïfa, qui animait une conférence de presse au siège de l'association, s'est longuement expliqué sur ces revendications qu'il qualifie d'importantes pour la quiétude de la commune et son développement. Figurent sur la liste des revendications, l'effacement des dettes des commerçants allant de 10 000 à 500 000 DA, le règlement de la question des marchés informels qui, dit-il, ont plongé la commune dans une anarchie indescriptible qui pourrait pousser «plusieurs commerçants à baisser rideau». Il souligne, en outre, que l'association détient l'identité de 200 commerçants ambulants, tout en proposant aux services de la commune de «régulariser ceux qui répondent aux critères établis». M. Hafaïfa n'a pas manqué, en outre, d'évoquer, encore une fois, «le dossier de Triolet qui doit être ouvert». Il a expliqué cette revendication par l'expulsion de 127 commerçants sur les 420 existants. «Lors de la reconversion du marché, devenu une Epic alors qu'il était un marché social, 127 commerçants ont simplement vu leur place disparaître», dénonce-t-il, indiquant que «leurs dossiers sont au niveau de l'association et nous demandons aux autorités de revoir leur décision, d'autant que ce marché a bénéficié d'une enveloppe financière de 500 000 dollars octroyée par la Banque africaine pour le développement». A ce sujet, le conférencier demande l'ouverture d'une enquête pour élucider la destination de cette aide. Evoquant l'arrestation dont il a révélé avoir été l'objet le 10 novembre dernier pendant trois heures, M Hafaïfa en a incombe la responsabilité au wali délégué. «J'incombe toute la responsabilité au wali délégué, car il est le seul à prendre une telle décision» qualifiant son interpellation — pour «perturbation» — par la police d'illégale.