Ces derniers temps, on a de plus en plus tendance à recourir aux grèves de la faim, une forme extrême de contestation pour attirer l'attention des pouvoirs publics. Hier, le président de l'association Protection activité commerciale (Apac), Hafaïfa Ayache, a décidé de recourir à ce procédé à partir de dimanche prochain pour faire valoir ses droits. Par ce geste, ce citoyen dénonce l'absence de dialogue au niveau des pouvoirs publics, notamment le département du Commerce. Il dénonce par la même occasion le comportement de certaines APC, qui ne respectent pas, selon lui, la législation algérienne en matière de travail et refusent tout appel au dialogue. Le président de cette association menace de déserter le syndicat dont il est le premier responsable. Selon notre interlocuteur, les 100 locaux commerciaux censés être affectés aux victimes des inondations de Bab El Oued ont été détournés au profit d'une catégorie de privilégiés. Le contestataire a précisé que les logements destinés aux sinistrés ont été transformés en locaux à usage commercial. Cette action de protestation est directement liée à la «manière» avec laquelle les autorités locales de Bab El Oued ont mis en branle leur action en vue d'aboutir à la réorganisation, dans un cadre légal, de l'activité se trouvant dans cette localité.