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Histoires vraies / Ils avaient lu Patricia Highsmith
A la manière de… (4e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 11 - 2006

Résumé de la 3e partie n Après avoir tué Mme Cordelle à New York, l'assassin passe de nouveau à l'action à Munich. Il attend que la femme de ménage sorte pour sonner chez Mme Strauss.
Tandis que madame Strauss referme la porte, l'homme passe devant elle, sort de sa poche une cordelette de nylon, se hausse sur la pointe des pieds pour la passer rapidement autour du cou de la victime. Ce n'est pas un expert en la matière et la femme va se débattre longtemps avant qu'il ne puisse quitter l'appartement, en sueur, essoufflé, tremblant de tous ses membres et le col de son pardessus de cachemire déchiré.
A New York, cinq semaines plus tôt, les voitures de police se sont garées devant la villa de style californien, sur les bords de l'Hudson River. Une armée de spécialistes a envahi la maison. Un policier en civil interroge Martin Cordelle, quarante-trois ans, dont la femme vient d'être assassinée.
«Vous n'avez aucun soupçon ?
— Non. Comment voulez-vous ? Nous ne sommes pas des gens en vue, ma femme n'avait pas de problèmes particuliers avec qui que ce soit... D'ailleurs ça me paraît clair, non ?»
Le veuf montre d'un geste épuisé le désordre de l'appartement, les meubles renversés, les tiroirs ouverts.
«Tout ce qui avait un peu de valeur a disparu. L'assassin cherchait de l'argent, sûrement, et il n'en a guère trouvé. Dans le sac de ma femme, c'est tout.»
La table basse est renversée, le magazine sur le tapis montre toujours le «avant» et «après» du lifting du siècle, le sac est ouvert, son contenu répandu sur le sol, maquillage, boîte de poudre, rouge à lèvres, parfum, tout l'attirail d'une femme coquette. Et un porte-monnaie vide.
«Il a dû emporter une centaine de dollars... c'est tout. Ma femme se servait surtout de cartes de crédit. Et il ne les a même pas prises.
— Je sais, monsieur Cordelle, mais il arrive que les cambrioleurs soient des gens que l'on connaît. Le plus souvent, l'indicateur est un familier de la maison. Vous n'avez pas changé de domestique ? Une femme de ménage, une employée ?
— Non...
— Il faut que nous parlions de votre petite amie, monsieur Cordelle...»
Martin Cordelle regarde le policier, étonné : «Je vous l'ai dit, je l'ai rencontrée il y a peu de temps, nous nous sommes connus pendant un voyage et elle est à New York depuis trois semaines seulement. Elle est espagnole et ne connaît personne ici.»
A Munich, les voitures de police ont envahi la rue. Les inspecteurs en civil et les policiers en uniforme font un va-et-vient incessant dans l'escalier de l'immeuble de la Bayerstrasse.
Albert Strauss, quarante-huit ans, est effondré sur une chaise de la cuisine, devant le plateau du déjeuner de sa femme.
«Je n'étais pas sûr de rentrer, une conférence à l'agence de voyages. Je me suis décidé vers 13h 30, et voilà...»
Albert Strauss semble résister difficilement à une douleur insoutenable. La vision de sa femme, étranglée dans le couloir de l'appartement, l'a secoué. L'enquêteur est intrigué. Rien n'a disparu dans l'appartement, qui est demeuré impeccablement en ordre. La femme de ménage a été entendue, sans résultat, elle est passée d'un ménage à un autre, dans un immeuble voisin, et la pauvre femme, maigre et fatiguée, aurait eu bien du mal à étrangler sa patronne avec une cordelette de nylon. Dans quel but d'ailleurs ? Quant au mari, il était à son agence de voyages avec ses employés, il est insoupçonnable. (à suivre...)


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