Insuffisance n Depuis sa mise en œuvre en avril 2004, le dispositif de la Cnac n'a pas réussi à répondre à toutes les attentes des postulants. Un plan d'action, visant la redynamisation du dispositif de l'agence de Aïn Témouchent de la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac), sera lancé incessamment afin «d'encourager la création d'entreprises susceptibles de générer des postes d'emploi», a annoncé le responsable de l'agence. «La réception, à court terme, de 500 dossiers par l'agence, pourrait aboutir à la création de 120 entreprises susceptibles de générer 300 postes d'emploi», a révélé le responsable de l'agence Cnac. Ce plan d'action, soutient-il, vient en prélude à «l'installation, ces jours-ci conformément aux instructions gouvernementales, d'un comité intersectoriel de wilaya comprenant l'ensemble des intervenants dans ce dispositif», à savoir l'Ansej, la Cnac, l'Angem, les banques et les directions de l'emploi, de l'action sociale ainsi que les inspections du travail. A travers ce plan d'action, l'agence Cnac vise à donner un nouvel élan au dispositif et à drainer un plus grand nombre de chômeurs «aux qualités de chefs d'entreprises», dont les projets peuvent avoir des chances de parvenir à une concrétisation. Passé l'afflux des premiers mois, les consultations ont enregistré un ralentissement, tandis que les dossiers ficelés et validés par la caisse «ne progressaient que faiblement», a-t-on constaté. En un peu plus de deux années, 620 dossiers ont été déposés parmi lesquels 83 ont reçu un avis favorable de financement et 53 ont débouché sur la création d'une entreprise. Sur ces 620 dossiers, 386 ont été validés. Les activités représentées sont, majoritairement, celles des services (44,3%), avec plus de la moitié dans la filière des transports. Le Btph, quant à lui, arrive en seconde position avec 13% des projets devant l'agriculture (12%), l'artisanat (16%) et la pêche (3%). Au niveau des banques, la réception des dossiers a progressé différemment. Les accords de financement se sont faits plus nombreux en 2006, année où ils ont atteint «les trois quarts de tous ceux qui ont été accordés», soit 61 prêts sur 83. Au 30 octobre dernier, il demeurait encore 175 dossiers en attente d'examen dans les cinq banques dépositaires, dont 45 projets d'artisanat, 36 de services, 33 du bâtiment, 29 de transport, 16 d'agriculture, 12 d'élevage et 4 de la pêche. Une trentaine de projets dans ces mêmes créneaux d'activité ont été rejetés par les banques.