Ils stimulent en effet chez les adolescents l'activité des régions du cerveau liées aux émotions et réduisent les réponses des zones où siègent le raisonnement et le contrôle de soi, selon une étude publiée hier mardi aux Etats-Unis. «Notre recherche laisse penser que le fait de jouer à certains jeux vidéo violents pourrait avoir des effets différents à court terme sur les fonctions cérébrales, de ceux des jeux non violents», explique un professeur de radiologie à l'école de médecine de l'Université d'Indiana (nord), principal auteur de ces travaux. Ce chercheur et son équipe ont effectué cette étude sur 44 adolescents âgés de 13 à 17 ans choisis au hasard et n'ayant jamais eu de problèmes de comportement.