Résumé de la 38e partie n La première journée du congrès a été harassante. Les congressistes sortent prendre l'air, mais Mohamed et sa secrétaire restent pour travailler. On appelle Souad au téléphone. Voilà un long moment qu'il a fini de corriger le document et il attend que Souad revienne. Il regarde sa montre pour la énième fois. Mais que fait-elle ? se demande-t-il, elle n'est pas restée au téléphone tout ce temps ? Il finit par se lever et aller voir. Les deux cabines de la réception, réservées aux clients, sont vides. Mohamed s'approche de la réception. — Vous ne savez pas où est passée la jeune femme qu'on a appelée au téléphone ? La préposée hoche la tête. — Elle est sortie précipitamment de la cabine, les larmes aux yeux et elle a demandé la clé de sa chambre... — Elle pleurait ? demande Mohamed, elle n'a rien dit ? — Non, monsieur, si vous voulez, je peux l'appeler. Il hésite, puis dit : — Je préfère monter la voir dans sa chambre. Il prend l'ascenseur pour faire vite. La porte de la chambre de Souad est fermée. Il frappe. Personne ne répond. — Souad, dit-il, c'est moi... Une voix étouffée lui répond. — Que voulez-vous ? — On m'a dit que vous étiez montée dans votre chambre en larmes ! — Laissez-moi tranquille, s'il vous plaît ! — Voyons Souad, il faut me dire ce qu'il y a... La porte s'ouvre. La jeune femme a les yeux rougis. — Excusez-moi de vous avoir parlé avec brusquerie... — Ce n'est rien, l'essentiel est que vous m'expliquiez ce qui se passe, ce qui vous a fait pleurer... Elle hésite, puis lui dit : — Entrez un moment. Il hésite à son tour, entre puis ferme la porte. — Asseyez-vous. — Il s'assoit. — La réceptionniste m'a dit que vous étiez sortie précipitamment de la cabine et que vous aviez demandé la clé de votre chambre. Elle m'a dit aussi que vous aviez les larmes aux yeux. Alors, je me suis inquiété et je suis monté ! — J'ai honte de vous avoir alarmé, dit la jeune femme. — Dites-moi ce que vous avez ! Elle détourne légèrement la tête comme si elle avait honte de le regarder en face. — On m'a dit des choses désagréables au téléphone... — Votre fiancé ? — Oui, dit-elle en baissant la tête. (à suivre...)