Résumé de la 42e partie n Mohamed et Souad se sentent désormais proches l'un de l'autre : tous les deux connaissent des déceptions et affrontent des situations difficiles. Le second jour du congrès se passe comme le premier : beaucoup d'interventions, des débats à n'en plus finir et beaucoup de travail pour la secrétaire. — Nous allons revoir les rapports, dit-elle à Mohamed. — Non, je les reverrai dans ma chambre, allez vous délasser ! — Je ne peux pas ! — Je vous dis de sortir, de prendre un peu l'air, moi je ferai le travail ! Elle le remercie. Elle a effectivement besoin de sortir et seule. Au retour, elle trouve Mohamed au salon de l'hôtel. — Vous êtes toujours là ? demande-t-elle. — Je t'attendais, dit-il, des fois que tu te serais perdue... Elle rit. — Vous me prenez pour une idiote ? — Non, mais on se perd facilement à Paris ! Elle ouvre son sac et tire une barre chocolatée. — C'est pour moi ? — Oui, dit-elle, vous n'aimez pas le chocolat ? — Si, ça me fait même plaisir ! Au dîner, elle est moins crispée que la veille. Il se penche vers elle et lui dit. — Tu as appelé ton fiancé ? — Oui, dit-elle — Comment ça s'est passé ? — Il n'a pas été vulgaire, cette fois... Et votre femme ? — Je ne l'ai pas encore appelée ! — Vous n'avez pas peur qu'elle vous passe un savon ? Il hausse les épaules. Il a tort de prendre les choses à la légère : dans la nuit, le téléphone retentit dans sa chambre. — Allô, c'est moi ! — Je t'ai reconnue, dit-il. — Ah oui, s'écrie Fadhéla, tu me reconnais ? Tu ne m'as pas oubliée ? — Qu'est-ce qui te prends ? — Passe-moi la femme qui est avec toi, ta secrétaire ! — Tu es folle ! Fadhéla vocifère : — Tu crois que je ne sais pas que tu es partie avec ta secrétaire ? J'ai appelé à ton bureau, on m'a tout dit ! — Tu es folle ! — Et toi, tu n'es qu'un traître, un félon... Mais tu ne perds rien pour attendre, je t'intenterai un procès, je t'enverrai en prison ! — Tu es folle, tu es folle, dit Mohamed. Et il raccroche. (à suivre...)