Cérémonie n Le coup d'envoi de la 3e édition du festival des cultures et civilisations des peuples des déserts du monde a été donné, jeudi, au Palais des expositions (Pins Maritimes). Le festival regroupe tous les pays ayant le désert en partage, tout type de désert, à savoir le désert jaune ou ocre (Niger, Maroc, Mexique…), le désert blanc (Inuits…) et le «désert» vert (Brésil faisant référence à l'Amazonie), soit près d'une trentaine de pays, à l'exemple du Canada (Inuits), des USA (Navajo), de Turquie, d'Argentine (Patagonie), d'Inde, de Chine, de Mongolie (désert de Gobie)… Lors de la cérémonie d'ouverture, qui s'est déroulée en présence du ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Cherif Rahmani, ainsi que nombre de personnalités diplomatiques, le représentant de la délégation émiratie a passé, à un représentant de la délégation algérienne, le flambeau de la 2e édition pour assurer le relais et perpétuer ainsi une tradition. Ensuite, Cherif Rahmani a annoncé l'ouverture des festivités. «Je déclare officiellement l'ouverture de la 3e édition du festival des cultures et civilisations des peuples des déserts du monde», affirmant que l'organisation de cette troisième édition à Alger «démontre l'intérêt particulier que porte l'Etat algérien aux déserts du monde et aux civilisations et cultures de leurs populations». Pour sa part, l'ambassadeur d'Italie à Alger a dit : «Je suis, au nom de mon pays que je représente, chez vous en Algérie, heureux de participer à ce festival. Je suis d'autant plus honoré que M. Cherif Rahmani m'ait associé aux festivités», a-t-il dit, ajoutant que «le ministère (italien) de l'Environnement, de la Tutelle du territoire et de la Mer s'associe (pleinement) à cette manifestation et en conséquence aux ministères de l'Environnement des pays ayant le désert en partage, pour promouvoir l'environnement et préserver la biodiversité». «Notre participation nous encourage à nous engager aux côtés de nos partenaires ainsi qu'avec la Fondation des déserts du monde dans la protection et la préservation de l'environnement, notamment la lutte contre la désertification», a-t-il souligné. Lors de la cérémonie d'ouverture, les troupes folkloriques représentant chacune un pays participant ont défilé, à tour de rôle, devant l'assistance, présentant des danses et des chants relevant d'une pratique séculaire, voire millénaire, comme celle du Mexique (danse d'oiseau) ou des Inuits (chant de gorge). Le festival, qui s'étale jusqu'au 20 décembre, connaît la participation de nombreux pays, tous venus représenter leur culture et leur histoire, toutes liées à leur environnement, c'est-à-dire au désert. Il est à souligner que l'Algérie abrite ce festival pour la deuxième fois. Notre pays a, en effet, accueilli la première édition de cette manifestation en 2003 à Timimoun. Ensuite, en 2005, les Emirats arabes unis (Dubaï) ont hébergé la seconde édition. 2006 est une année déclarée par les ministères de l'Environnement des pays ayant le désert en partage ainsi que par la Fondation des déserts du monde, organisatrice du festival, l'année du désert.