Résumé de la 4e partie n Le jeune homme promet à la princesse qu'il tuera l'hydre. Ce qu'il fit. Le sultan, heureux, promet la main de sa fille et la moitié de son royaume au courageux inconnu. L'annonce de la fabuleuse récompense tenta plus d'un imposteur. Mais, à chaque prétendant qui se présentait devant lui, le sultan essayait la chaussure ramenée par la princesse. Comme la chaussure ne pouvait aller à personne, les tricheurs furent tous décapités. Devant son impuissance à retrouver le sauveur de sa cité et de sa fille, le sultan commença à s'impatienter et à marquer de l'humeur. Alors, le maître de la mosquée dit : «Sire, tout à l'heure, un étranger est entré dans la mosquée. Il n'avait qu'un pied chaussé. Il s'y trouve toujours.» Le sultan envoya ses gardes le chercher pour lui essayer la chaussure. Elle lui alla tout à fait, et la princesse, appelée, le reconnut immédiatement. C'est ainsi que le jeune homme épousa la fille du sultan. Il eut également la moitié du royaume de son beau-père à gouverner. Au bout d'une année, le jeune homme repensa à ses frères et décida d'aller les retrouver pour leur infliger le châtiment que méritait leur traîtrise. Il prit un déguisement pour ne pas être reconnu et se mit en route. Lorsqu'il arriva dans sa ville natale, il perçut les bruits d'une fête. Il se renseigna auprès d'un passant et apprit que ses deux frères étaient en train de célébrer leur mariage avec les princesses qu'il avait délivrées des mains de l'ogre. A cette nouvelle, il pressa son cheval et fendit la foule pour se mêler aux cavaliers qui prenaient part à une brillante fantasia sous les fenêtres du palais de son père. La parade était conduite par ses deux frères, fastueusement parés et pleins d'arrogance. Sans crier gare, il fonça sur eux et les désarçonna sous le regard de la foule ébahie devant tant d'audace. Au même instant, un long youyou de joie partit de l'une des fenêtres du palais. C'était la Dorée qui venait de le reconnaître malgré son déguisement. Le sultan accourut et demanda au cavalier étranger de se faire connaître et d'expliquer les raisons de son inqualifiable comportement. «Je suis ton fils, sultan, répondit le jeune homme en défaisant son déguisement. Mes frères méritent d'être châtiés, car ils m'ont traîtreusement abandonné sous terre en refusant de me renvoyer la corde. C'est moi qui ai tué l'ogre et délivré les trois princesses. Si vous voulez savoir la vérité, interrogez-les.» Le sultan reconnut aussitôt son fils. Il l'embrassa avec bonheur puis, se tournant vers les deux traîtres, honteux de leurs actes au milieu de leurs proches, il leur intima l'ordre de quitter à jamais son royaume, sans aucune fortune. Tout de suite après, la fête reprit de plus belle et ce fut le jeune prince qui épousa les trois princesses. Ce qui lui fit au total quatre femmes.