Selon une étude effectuée par les représentants de l'Edpme, Michel Boidin et Philippe Gille, présentée lors du séminaire organisé à l'hôtel Mercure d'Alger mardi 5 décembre dernier, depuis 2002, date du lancement du programme, à octobre 2006, 668 Pme algériennes ont été contactées pour adhérer au processus, sur une population de 2 147 entreprises ciblées. Mais finalement, seules 405 d'entre elles se sont engagées, soit 61% des entreprises contactées et 18% des Pme ciblées. Sur le total des entreprises contactées, 65 ont abandonné après le diagnostic, 92 après le pré-diagnostic et 105 ont bénéficié d'un diagnostic et attendent leur première action de mise à niveau. Les entreprises ayant atteint la 4e action de mise à niveau sont au nombre de 105, soit 26% ; pour la 3e action leur nombre est de 205, soit 50%. Ces actions ont concerné pour 31% le processus de production, 34% le commercial, 15% la qualité et 20% entre les volets financiers et management. L'Edpme aura effectué durant la période du programme, 2 109 actions en Algérie, dont 844 de mise à niveau, 494 de diagnostic, 476 de pré-diagnostic, 267 de formation et 15 études et enquêtes. Ce qui ressort de l'analyse d'impact de la mise à niveau sur les entreprises industrielles algériennes, c'est que 92% des PME ayant bénéficié d'une mise à niveau interrogées constatent que l'opération ne les laissait pas indifférents et que plus de 40% sont devenues plus concurrentielles ; pour 63% l'opération a eu un impact positif sur l'organisation, la structure des coûts, la qualité et le management. Ceci dit, l'étude démontre également certaines difficultés rencontrées par les entreprises, notamment celles liées aux coûts et à la disponibilité des ressources humaines et également aux délais de mise en œuvre.