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Peuples du désert
Différences et diversités
Publié dans Info Soir le 18 - 12 - 2006

Manifestation n Le Festival des cultures et civilisations des peuples des déserts du monde se poursuit au Palais des expositions (Pins Maritimes).
Le festival se veut, pour les uns comme pour les autres, une occasion de se découvrir et de découvrir autant de pratiques culturelles que de coutumes sociales. «Pour nous, participer à ce festival, nous permet non seulement de faire connaître notre région mais aussi de découvrir les autres peuples et leur culture», a déclaré un représentant de la région de Tamanrasset, ajoutant que «ce festival est un espace de rencontre et de découverte, d'échange et de dialogue». Un autre, celui d'Adrar, dira «ce festival permet à chacun de s'ouvrir à l'autre et de s'informer sur sa différence».
Pour sa part, un participant de Chine a salué cette initiative, la qualifiant d'importante car «c'est une manière, de rapprocher tous les peuples des déserts du monde, de se renseigner sur le mode de vie de chacun, son histoire et ses habitudes ancestrales, et c'est aussi pour s'unir et lutter contre la désertification».
D'autres participants, comme le Maroc, la Tunisie ou encore le Sénégal, sont du même avis. «Non seulement on représente notre région, mais on fait connaître notre terroir, et cela à travers les divers objets d'artisanat exposés ainsi qu'à travers notre habitat que nous avons reproduit. Pour dire que le désert n'est pas une terre inhospitalière, mais une terre où il y a une vie, donc des hommes et des cultures».
Effectivement, le désert n'est pas uniquement un lieu peu habité, ou une région aride, impropre au peuplement, mais c'est un espace où jaillit une vie, et autour de laquelle s'est écrite, au fil des millénaires, une histoire, voire plusieurs, et se sont tissées, selon les besoins de ces peuples, des traditions culturelles et des pratiques sociales.
En fait, le désert est un patrimoine certes naturel, mais aussi culturel et civilisationnel. Et si la lutte contre la désertification n'est pas menée avec une politique recommandant le développement durable, toutes ces cultures et ces civilisations disparaîtront.
Par ailleurs, d'autres participants comme le Canada ou le Brésil, estiment que ce festival est intéressant dans la mesure où les organisateurs ont pensé à intégrer dans leur plan d'action, le peuple des Inuits et celui de l'Amazonie.
Pour eux, le désert blanc (terre des Inuits) qui est menacé par le réchauffement de la terre, donc la fonte des glaciers et le recul de la banquise, ou le «désert vert» (la forêt amazonienne) qui, lui, est menacé par la déforestation, sont des espaces où il y a une vie, donc des hommes. «Ce sont des terres qui abritent, depuis des millénaires, des peuples avec leur culture et leur histoire», estiment-ils.
Il se trouve que certaines populations locales sont contraintes de quitter leur habitat désormais détruit et de s'exiler dans les villes, renonçant ainsi à leur vécu ancestral en s'aliénant à la culture urbaine, moderne. Ainsi, la désertification, le réchauffement de la terre ou encore la déforestation causeront l'extinction d'une histoire et d'une civilisation plusieurs fois millénaire.
l En marge de l'exposition d'art artisanal qui se tient au Palais des expositions (Pins Maritimes), les rues d'Alger (de la place Audin au carrefour Aletti) ont vibré, hier, samedi, l'espace d'un après-midi, aux rythmes folkloriques de troupes participant au festival. Ainsi, une vingtaine de troupes folkloriques ont ébloui le public, nombreux, par leurs danses – et même pour certaines troupes par leur chant. C'est aux sons des tambours et autres instruments de musique traditionnels que les gens ont apprécié la procession des troupes et pu, en conséquence, découvrir les sonorités des déserts du monde, ainsi que les costumes traditionnels des peuples du désert, des peuples riches dans leur différence, donc dans leur diversité. Le public a découvert tous les continents (Amérique, Afrique, Asie et Australie), donc diverses cultures. Il a découvert également les régions d'Algérie : Adrar, Biskra, Ouargla… Le festival des cultures et civilisations des peules des déserts du monde plaide pour la diversité culturelle.


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